lundi 27 octobre 2014

Brésil/ Dilma Rousseff élue au second tour pour un deuxième mandat

Par Dr. Pierre Montès

Voici comment le vote s'est exprimé aux élections présidentielles au Brésil en octobre 2014.


Premier tour - 5 octobre 2014

Dilma Rousseff est classée 1ère avec 41,48 % des voix.
Aecio Neves arrive en 2e position avec 33,68 % des voix.
Marina Silva arrive en 3e position et n'obtient que 21,29 % des voix.
Les deux premiers candidats Rousseff et Neves s'affronteront au second tour le 26 octobre 2014.


Deuxième tour - 26 octobre 2014

Dilma Rousseff est élue Présidente du Brésil au second tour avec 51,64 % des voix.
Le candidat Aecio Neves obtient 48,36 % des voix.

Résultat serré dit-on avec raison.

Que vaut le coefficient alpha défini sur LCDP-Politique en 2011 ([1], [2]) ?
 
Pour Dilma Rousseff, alpha = 0,4090:
41,48 % + (0,4090)*[100 - (41,48 + 33,68)] = 51,64 %

Pour Aecio Neves, alpha = 1 - 0,4090 = 0,5910:
33,68 % + (1-0,4090)*[100 - (41,48 + 33,68)] = 48,36 %

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[1] http://jfjpm-politique.blogspot.ca/2011/04/haiti-elections-2010-2011-mirlande.html
[2] http://jfjpm-politique.blogspot.ca/2012/05/france-neuf-elections-presidentielles.html

lundi 13 octobre 2014

Haïti / Comment sortir de la crise pré-électorale créée par le groupe des six sénateurs

Par Dr. Pierre Montès

Il y a plusieurs propositions de sortie de crise sur la table.
Il y a celle de l'OPL, celle du notaire Jean-Henri Céant, celle du journaliste Daly Valet, et tant d'autres.

Pour sortir de la crise, il ne faudrait pas gaspiller son temps, ni courir par quatre chemins. Il faudrait aller au cœur du problème, c'est-à-dire:

  1. La mise sur pied d'une Direction Générale des Élections (DGE en lieu et place du CEP actuel).
  2. La rédaction d'un Décret Électoral universel, c'est-à-dire, applicable à toutes les élections dans le pays.

Il faudrait trouver un accord politique «largement large» pour monter maintenant cette Direction Générale des Élections et rédiger maintenant ce Décret Électoral universel pour l'organisation de toutes les élections en Haïti à compter du début de 2015.

La DGE ne serait affublée d'aucune épithète (ni «provisoire», ni «permanente»). Cependant l'accord politique, ci-dessus mentionné, devrait fixer la durée du mandat de cette DGE à dix (10) ans au moins.

La DGE serait chargée d'organiser en toute indépendance, toutes les élections devant avoir lieu dans le pays (élections sénatoriales, élections des députés, élections municipales, élections présidentielles, élections générales ou partielles, etc.).

La DGE serait apolitique. Ses membres ne devraient être identifiés à aucuns secteurs et seraient inamovibles, comme le sont les juges. Une fois nommée, la DGE ne relèverait ni du Pouvoir Exécutif, ni du Pouvoir Législatif. Les membres de la DGE prêteraient serment devant le CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire).

L'Éxécutif n'aurait d'autres rôles vis-à-vis de la DGE que de déclencher les élections de différents ordres aux dates prévues (ou convenues) et d'insérer dans les lois budgétaires futures les crédits nécessaires pour l'organisation des élections. L'Éxécutif n'interviendrait pas dans l'organisation des élections ni directement, ni indirectement.

Il faudrait que la DGE  soit tenue de proclamer les résultats de toutes élections dans un délai ne dépassant pas un maximum de 7 jours francs suivant le jour de la tenue d'un scrutin.

Voilà. L'idée est lancée. Elle ne m'appartient plus.