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vendredi 20 septembre 2013

Haïti/ Entrevue de Madame Michèle Montas à RTVC

Par Dr. Pierre Montès



 
Source photo: wehaitians.com et http://www.grioo.com/info8824.html



Madame Michèle Montas a l'intime conviction que Dr. Jean-Bertrand Aristide connaît l'assassin de l'agronome-journaliste Jean L. Dominique.

Voici le lien vers l'excellente entrevue qu'elle a accordée récemment aux journalistes de la RTVC:

RTVC/ entrevue Michèle Montas, durée: 1 heure 22 minutes; mise en ligne le 9 septembre 2013.

samedi 11 mai 2013

Martelly tance Lavalas

Par  Roberson Alphonse
roberson_alphonse@yahoo.com

Source: lenouvelliste.com, 10 mai 2013

Sans le citer, Michel Joseph Martelly, établissant des différences entre Tèt Kale et Lavalas, a réagi à quelques flèches lancées la veille par son pire ennemi politique : Jean-Bertrand Aristide. Sur la faim, Martelly croit que quelqu'un ment, fait « semblant » d'être préoccupé quand ses actions indiquent le contraire.
 
Poussé dans les cordes par l'ex-président Jean-Bertrand Aristide à cause de l'aggravation de la faim en Haïti ces temps-ci, le président Michel Joseph Martelly, sans langue de bois, a défendu son bilan et marqué sa différence avec Lavalas. Son administration, a-t-il confié en exclusivité à Gary Pierre-Paul Charles, animateur vedette de « Haïti débat » sur Scoop FM ce vendredi, a insufflé une nouvelle dynamique en vue de faire face à ce problème de la faim.
 
« Nous abordons le problème à deux niveaux. Nous assistons la population et nous travaillons à l'augmentation de la production agricole », a expliqué Martelly. Grâce aux travaux de curage du canal Sally flood way, des terres sont sauvées de l'inondation et 7 000 carreaux sont irrigués. « Nous donnons aux agriculteurs des espaces à cultiver et nous leur donnons aussi les moyens », poursuit Michel Joseph Martelly, qui insiste sur l'importance de la consommation de produits locaux et sur le choix fait par l'Etat d'acheter des produits locaux. « Donc, imaginez-vous qu'un tel canal a passé 50 ans sans être curé. Et quelqu'un fait semblant d'attaquer le problème de la faim alors qu'il a passé 10 ans au pouvoir. C'est du mensonge », a balancé le président Michel Joseph Martelly, sans citer une seule fois le nom de l'ex-président Jean-Bertrand Aristide qui avait la veille appelé à « l'unité », à un « mariage de raison » entre le peuple et la bourgeoisie pour trouver une solution au problème de la faim touchant de plus en plus d'Haïtiens.
 
Le président Michel Joseph Martelly, face à l'agression du journaliste Frantz Henry Délice de Radio Télé Guinen qui couvrait la marche des supporteurs de Lavalas après l'audition de JBA mercredi, a indiqué que l'on ne peut pas retourner aux attitudes de désordre. « On ne peut pas retourner dans ce temps », a ajouté Martelly. Dans la foulée, en dépit de certaines critiques formulées contre lui, Martelly a appelé à la « différence » entre ses relations et celles de Lavalas avec la presse.
 
Sur la projection de JBA de la victoire écrasante du Parti Fanmi Lavalas dans les prochaines élections si elles sont honnêtes et démocratiques, Michel Martelly relativise: «C'est le rêve de tout parti politique et de tout leader.»
 
Ces deux présidents ou titans de la scène politique qui s'affrontent dans la presse ne se sont jamais aimés. Musicien, icône du compas, Michel Joseph Martelly avait supporté le coup d'Etat du 30 septembre 1991 contre Jean- Bertrand Aristide. Au retour de JBA de l'exil en 1994, Michel Martelly avait pris le chemin en sens inverse avec sa famille. Lors du mouvement GNB contre JBA entre 2003 et 2004, Michel Martelly s'était rangé du côté d'autres artistes, musiciens, intellectuels et politiques pour réclamer le départ de JBA, qui a finalement eut lieu le 29 février 2004.
 
Revenu de son second exil, JBA, contrairement aux espérances de certains, ne s'était pas mis sur le chemin de Michel Joseph Martelly à la présidence. Sans contester de manière frontale l'élection de Martelly au pouvoir, Fanmi Lavalas, le parti de JBA, a qualifié ces élections d'élections sélections et d'exclusion.
 
Michel Joseph Martelly, quelques mois après sa prestation de serment, avait entrepris de visiter tous les présidents haïtiens encore vivants, dont les plus emblématiques: Jean-Claude Duvalier et JBA. Michel Joseph Martelly avait exprimé le voeu d'une grande réconciliation nationale. C'est resté un voeu pieux.
 
Et, au fil des mois, à cause de plaintes portées contre Jean- Bertrand Aristide par Rosemond Jean de CONASOVIC, Ti Sonny et d'autres anciens de Lafanmi Selavi (oeuvre de bienfaisance de JBA), la tension est montée d'un cran entre Lavalas et le pouvoir Tèt Kale. La convocation de mercredi dernier a radicalisé les positions au point que JBA et MJM se lancent des piques avant les prochaines élections.

lundi 18 avril 2011

Michel Martelly songe à amnistier Duvalier et Aristide

Source: cyberpresse.ca, 18 avril 2011 à 07h08

Par Vincent Marissal
La Presse

Le nouveau président d'Haïti, Michel Martelly, ne prendra pas de décisions précipitées dans le cas des anciens présidents Jean-Claude Duvalier et Jean-Bertrand Aristide, mais il songe à leur accorder une amnistie dans le but, dit-il, de favoriser le processus de réconciliation dans son pays durement éprouvé.
Dans une entrevue exclusive à La Presse, via Skype, le populaire chanteur qui deviendra officiellement président dans les prochains jours, dit avoir un «plan pour l'avenir, pas pour le passé», tout en précisant qu'il respecte la douleur des victimes de ces régimes.

Cette position risque de faire des remous, en particulier auprès des centaines de Québécois d'origine haïtienne qui ont dû fuir leur pays pendant les années Bébé Doc (de 1971 à 1986), le plus souvent après avoir été arrêtés, torturés, menacés. Ces gens s'organisent pour faire condamner l'ancien dictateur, une démarche soutenue, notamment, par l'organisme Human Rights Watch.

On accuse Jean-Claude Duvalier d'être responsable de milliers de morts et de disparitions. À son retour à Port-au-Prince, en janvier, il a été accusé formellement de corruption et de détournement de fonds. Il a toutefois été relâché.


En entrevue, le président Martelly promet par ailleurs de mettre fin à des décennies de corruption et de gaspillage pour redonner confiance à son peuple et à la communauté internationale.

Il appelle en outre la diaspora haïtienne à revoir sa relation avec la mère patrie et reconnaît que les dirigeants de son pays ont cruellement manqué à leurs obligations dans le passé.

Voici, en blocs distincts, résumant les immenses défis qui se dressent devant Haïti, les réponses, le plan et la vision de son nouveau président.

1. Reconstruire le pays

Avant le tremblement de terre de janvier 2010, Haïti représentait déjà un défi incommensurable. Alors, maintenant, avec la dévastation en plus, peut-on encore y croire? Par où commencer?

«Les priorités sont multiples, reprend M. Martelly. On parle d'éducation, de relocalisation de ceux qui vivent sous les tentes, de la relance agricole, de la faim, de la crise alimentaire, de l'accès inexistant à la santé...

«Pour moi, le plus important, c'est de parler de la confiance qui n'existe plus entre la population et l'État et avec les partenaires d'Haïti. Il est impératif de rétablir cette confiance de telle sorte que l'on donne courage et force à la population. Redonner aussi confiance aux amis et partenaires d'Haïti parce que ça fait longtemps qu'ils se penchent sur la cause haïtienne et, malgré tout, on tarde à voir des résultats. On se demande même si c'est fait exprès. Et finalement on a réalisé que c'est le leadership haïtien qui n'a jamais donné la priorité aux intérêts d'Haïti, qui n'a jamais voulu donner ce développement durable, ce qui fait que l'on doit aujourd'hui vivre d'assistanat.»

Et que dites-vous aux Québécois qui pensent que ça ne vaut plus la peine de donner de l'argent à Haïti, que c'est un trou sans fond?

«D'abord, je leur dis merci d'avoir essayé, d'avoir fait ça avec leur coeur. Je connais bien l'amour que les Québécois et les Canadiens ont pour Haïti et je comprends aussi leur déception, parce qu'ils voudraient tous voir Haïti changer un jour.

«Je veux leur dire qu'Haïti va changer.

«Je veux voir Haïti progresser et non plus seulement collecter de l'argent. Cela m'intéresse beaucoup plus d'inviter les partenaires à faire des dons d'infrastructures, des hôpitaux, des centres de santé, des bibliothèques, de la machinerie agricole et mettre sur pied une structure de contrôle. Je suis beaucoup moins pour l'argent que pour les résultats.»

«On apporte une garantie: nous avons la bonne volonté. Sous ma présidence, la corruption ne sera pas de mise (...). Je vous garantis des résultats.»

2. Reprendre sa place et ses responsabilités

Qui doit diriger le colossal effort de reconstruction? La communauté internationale, Bill Clinton, le gouvernement haïtien?

«C'est le gouvernement haïtien qui doit mener, qui doit prendre sa place dans la reconstruction. Haïti est un pays libre et indépendant et a un président fraîchement élu. Il s'agit de donner la priorité aux besoins de la population.

«Il y a eu des doutes par le passé et parfois, par manque de confiance, on a même décidé pour Haïti. L'opinion des Haïtiens n'a pas toujours compté. Même au sein de la CIRH (Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti), la représentation haïtienne était presque inexistante. Les projets sont choisis par la partie étrangère. Les Haïtiens ont été le problème par le passé, mais maintenant c'est une nouvelle approche. On est conscients d'être allés à reculons.»

3. Trop d'ONG, trop peu de surveillance

«La communauté internationale a tout essayé pour aider Haïti, mais malheureusement, la corruption, le manque de transparence, le manque de cadre. Ça n'a pas toujours marché, ce qui a donné naissance à cette vague d'ONG qui sont sur le terrain et qui reçoivent beaucoup plus d'argent que l'État haïtien.

«Ce qui fait que les institutions sont faibles et que les ONG ont beaucoup d'argent. Malheureusement, elles ne répondent à personne, on ne leur pose pas de questions et elles agissent comme elles lde veulent dans n'importe quelle zone. Il faudrait blâmer l'État parce qu'il autorise les ONG. L'État aurait pu au moins superviser ces ONG et s'assurer qu'elles oeuvrent dans des endroits bien précis et que leurs programmes intègrent un plan national. Je blâme le leadership haïtien et le manque de volonté et de transparence. Cela va changer dès que nous serons installés.»

4. Les cas Bébé Doc et Aristide

Que faire des anciens présidents Jean-Claude Duvalier et Jean-Bertrand Aristide récemment rentrés au pays, ravivant de douloureux souvenirs dans la population en plus de soulever des questions juridiques cruciales? Doit-on les arrêter et les juger pour les exactions et les fraudes commises sous leur présidence?

«Leur cas n'est pas aussi particulier que vous le pensez. La Constitution d'Haïti ne prévoit pas l'exil. Alors, ils sont bel et bien chez eux et je leur dis bienvenue. S'ils ont eu des problèmes ou s'ils ont mal agi par le passé, cela a à voir avec la justice.

«Je leur dis bienvenue et nous prônons la réconciliation et l'inclusion. Il ne s'agit pas de prôner l'idéologie. Mon gouvernement a un plan pour l'avenir. J'ai toujours évité de planifier sur le passé. Je dirais tout simplement que nous pourrons éventuellement penser à ça (l'amnistie) dans la mesure où ceux qui ont été blessés dans le passé comprennent la nécessité de se réconcilier. Avant de penser à ça, il faut faire un travail de sensibilisation et de réconfort pour comprendre les victimes et respecter leurs sentiments.

«Donc, on ne s'empressera pas de prendre des décisions, mais la tendance veut que je penche du côté de l'amnistie et de la clémence, de sorte que l'on puisse penser à demain et non pas au passé. Mais il faudra toujours tenir en compte du passé pour ne pas répéter les erreurs.»

5. Un nouveau rôle pour la diaspora

«La diaspora haïtienne envoie plus de 1 milliard et demi par année à des proches restés au pays. Un «apport considérable», mais mal dirigé et peu efficace.

«Cet argent arrive à coups de 100$ par personne ou 200$ par semaine. Il n'est pas utilisé pour des projets qui apporteraient le développement durable dans certaines villes. Je propose de créer une équipe qui prendra contact avec la diaspora, représentée elle aussi par une équipe, et ces deux équipes pourront travailler ensemble à des projets qui apporteraient du développement durable.

«La diaspora a un rôle à jouer. Elle doit revenir chez elle. Elle a eu peur de revenir à cause de l'insécurité. Le premier rôle serait d'être les premiers touristes, dont on a tellement besoin. Elle pourrait donner l'exemple. Elle pourrait aussi venir avec des projets solides qui puissent faire une différence. Il ne s'agit pas de payer l'écolage (NDLR: droits de scolarité) des petits ou d'envoyer 100$ pour la mangeaille.

«Parce qu'à ce moment-là, on ne voit pas les faits de cet apport. Je suggère que cette diaspora se constitue en force et que cela donne quelque chose de tangible.»

6. Message au prochain premier ministre canadien

«Il y a toujours eu une histoire d'amour entre Haïti et le Canada et je souhaite que le prochain premier ministre s'assure que les relations restent les meilleures. Je vous dis en plus merci pour toute l'assistance que votre pays a apportée par le passé et nous allons travailler à ce que vous ne regrettiez plus d'avoir fait tous ces efforts pour Haïti.»

mardi 15 mars 2011

U.S. urges Aristide to delay return to Haiti


Sources: Reuters, and trust.org, 14 Mar 2011

WASHINGTON, March 14 (Reuters) - The United States on Monday urged Haiti's exiled former President Jean-Bertrand Aristide to delay his return until after Haiti's March 20 run-off presidential election.

Responding to reports of Aristide's imminent return to Haiti, State Department spokesman Mark Toner said it was up to Port-au-Prince to decide whether to permit the return of its former leader who has lived in exile in South Africa since his 2004 ouster.

"Former President Aristide has chosen to remain outside of Haiti for seven years," said Toner. "To return this week could only be seen as a conscious choice to impact Haiti's elections."

"We would urge former President Aristide to delay his return until after the electoral process has concluded, to permit the Haitian people to cast their ballots in a peaceful atmosphere," he said, adding that a return before the election could "potentially be destabilizing to the political process."

Toner said the United States was also calling on the South African government to urge Aristide to delay his return until after the election.

A spokeswoman for Aristide said on Friday that the former president would return to Haiti "in a few days."

Aristide's return is unrelated to the election, but "he is genuinely concerned that a change in the Haitian government may result in his remaining in South Africa," his attorney, Ira Kurzban, said in Miami.

"The Department of State has previously said that this is a decision for the Haitian government. They should leave that decision to the democratically elected government instead of seeking to dictate the terms under which a Haitian citizen may return to his country," Kurzban said.

Aristide has long accused the United States of helping engineer his ouster, and Kurzban said the U.S. government has played an active role in ensuring he remained in South Africa. He said Aristide was going back to Haiti to carry on his educational work.

Election officials have barred Aristide's party from running a candidate in the election, which was tainted by allegations of widespread fraud during November's first round of voting.
(Reporting by Deborah Charles in Washington and Jane Sutton in Miami; Editing by Cynthia Osterman)

mercredi 9 février 2011

Haïti: les USA s'inquiètent d'un retour d'Aristide avant l'élection

Sources: AFP et google.com, 9 février 2011


WASHINGTON — Les Etats-Unis ont mis en garde mercredi contre un retour en Haïti de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide avant le second tour de la présidentielle qui doit se tenir le 20 mars.

Si M. Aristide retourne en Haïti avant le second tour de la présidentielle, cela constituera "une diversion regrettable", a indiqué le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley.

Jean-Bertrand Aristide, en exil en Afrique du Sud depuis 2004, compte retourner en Haïti "très bientôt", dans les prochains jours, une fois qu'il aura reçu le passeport que les autorités lui ont délivré, a déclaré à l'AFP mercredi son avocat Ira Kurzban.

Début février le candidat du pouvoir à l'élection présidentielle haïtienne, Jude Célestin, a été écarté du second tour après deux mois de crise post-électorale, le Conseil électoral ayant finalement décidé d'inverser des résultats provisoires entachés de fraudes.

Le second tour opposera le 20 mars une ancienne Première dame, Mirlande Manigat, au chanteur populaire Michel Martelly.
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Lire aussi la dépêche d'haitilibre:
Haïti - USA : Le retour d’Aristide, une diversion regrettable.

mardi 21 avril 2009

Haiti / A Concise History of the U.S. Army in Operation Uphold Democracy

By Walter E. Kretchik, Robert F. Baumann, and John T. Fishel

Il s'agit d'un rapport écrit en 1998.
Il décrit en détail l'opération militaire américaine contre Haïti en septembre 1994.
Cette opération militaire américaine permettra le retour d'exil en octobre 1994 du « mal absolu », Jean-Bertrand Aristide.
JBA avait été renversé par une opération militaire des FADH en septembre 1991, opération qualifiée de «correction démocratique» par son auteur, le sympathique Général Raoul Cédras.


Voici la table des matières du rapport:


Illustrations
Tables
Foreword
Preface
Acknowledgments
1. The Historical Context of America Intervention
2. Planning for "Intervasion": The Strategic and Operational Setting for Uphold Democracy
3. Operation Uphold Democracy: The Execution Phase
4. Old Principles and New Realities: Measuring Army Effectiveness in Operation Uphold Democracy
5. Uphold Democracy: A Comparative Summary and Conclusion
Appendix A. Historical Chronology of Haiti
Appendix B. U.S. Army Order of Battle, Operation Uphold Democracy
Appendix C. U.S. Military Linguists, Haiti, 1994-1995
Appendix D. Governors Island Accord
Appendix E. Text of U.S.-Haiti Agreement, September 18,1994
Appendix F. Haiti's Rulers Since Independence
Appendix G. Rules of Engagement, Haiti
Glossary
Select Bibliography
Notes


On peut lire ce long rapport en question en cliquant sur le lien ci-après.
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http://www.globalsecurity.org/military/library/report/1998/kretchik.htm
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