jeudi 30 avril 2009

Les 100 jours d'Obama commentés à l'émission de Christiane Charette

Hier, à l'émission de Christiane Charette, «pour remettre le bulletin de notes au Président Obama », étaient invités: Joyce Napier, Marc Laurendeau, Donald Cuccioletta et Jean-François Lisée.

Joyce Napier est une excellente journaliste à la télé de la SRC, basée à Washington;

Marc-Laurendeau est un excellent journaliste à l'émission C'est Bien Meilleur le Matin et s'occupe de questions politiques telles que traîtées dans les journaux, entre autres choses;

Donald Cuccioletta est professeur, historien, analyste, connaisant très bien la politique américaine;

Jean-François Lisée est politologue, directeur du CÉRIUM.

Le premier des deux liens suivants vous donnera accès à la chronique, le deuxième lien vous permettra d'écouter les invités: très intéressantes discussions.

//Les 100 jours de Barack Obama, président cool
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2008-2009/chronique.asp?idChronique=79624
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Cliquez sur le lien suivant pour écouter:
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http://www.radio-canada.ca/Medianet/2009/CBF/ChristianeCharette200904290906_1.asx
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Barack Obama: Greatest hits from '100 Days' stories

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Amid the analysis and fortune telling that went into the media’s coverage of Obama’s 100 days in office,
some reporters actually manage to commit journalism.
Photo: AP , April 29, 2009
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By Eamon Javers 04/30/09, Politico.com
Amid the florid writing, chin-stroke analysis and fortune telling that went into the media’s coverage of Barack Obama’s 100 days in office, some reporters actually managed to commit journalism, bringing to light new details, poignant vignettes and inside accounts of the Obama Presidency.
The links below let you read the stories:
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mercredi 29 avril 2009

Ils ont osé, sans surprise, hélas !

Par Mirlande MANIGAT
Secrétaire Générale du RDNP
Port-au-Prince, le 28 avril 2009

Entre le dimanche 19 avril et le lundi soir 27, le RDNP s’est abstenu de s’exprimer publiquement préférant, sans fébrilité, mais sans illusion, attendre les résultats qu’il plairait au CEP, de concert avec le Gouvernement, de concocter et de communiquer.

Les tractations, compromissions, marchandages ont dû être laborieux, sinon on ne comprendrait pas le temps long écoulé pour comptabiliser des votes qu’ils n’ont tout de même pas pu trop gonfler, même si les 11,8% ont stupéfié les observateurs, les citoyens qui avaient fréquenté les centres de vote et les secteurs les plus lucides de la communauté internationale pourtant complaisante, qui avaient estimé que le taux ne saurait, raisonnablement, dépasser 5 ou 6%. Il fallait prouver que l’abstention massive était conforme à la nature d’une élection partielle, répondait à un manque d’intérêt des citoyens, et l’on a été jusqu’à accuser les candidats eux-mêmes qui n’auraient pas fait campagne avec détermination, en outre féliciter un parti politique qui avait orchestré la non-participation parce qu’il n’avait pas utilisé la violence !

Sur l’organisation désastreuse des élections, tout a été dit et répété et l’unanimité dans les critiques n’était guère difficile à trouver, tant les évidences crevaient les yeux et défiaient la décence : brouillage systématique des points de repère pour désorienter les électeurs ; listes électorales incomplètes et inaccessibles; légèreté ahurissante du CEP demandant aux citoyens, même ceux qui, en majorité, n’ont accès ni à l’électricité, ni aux nouvelles techniques de l’information, de chercher sur Internet leur Bureau de vote d’ailleurs astucieusement déplacé depuis trois ans, initiative aussi imbécile que coupable par insouciance sociale et mépris pour la population ; interdiction de circulation des véhicules publics, condamnant les électeurs à des déplacements insensés ; matraquage toléré d’avertissements dissuasifs macabres mais efficaces. Tout était mis en place pour une abstention programmée et annoncée.

Nous, du RDNP, avions beaucoup réfléchi avant de participer à ces élections et, sans doute, comme nos membres, des observateurs ont pu s’étonner qu’un grand parti comme le nôtre n’ait présenté que trois candidats. Nous avons estimé que s’abstenir n’était pas une attitude responsable, qu’il fallait contraindre ceux qui, hélas, occupent le pouvoir sans gouverner, à révéler leurs intentions et surtout, par respect pour le Sénat de la République éviter, autant que possible, que certains candidats présentés ne parviennent à occuper un siège dans cette institution : de même que nous avons refusé d’endosser des candidatures qui ne correspondaient pas à nos principes et à nos valeurs, nous voulions, avec d’autres partis politiques, offrir des choix alternatifs, au nom de la morale publique dans laquelle nous croyons.

Ils ont osé. Les résultats fabriqués du premier tour ont montré que les craintes de grossière manipulation étaient bien en deçà des anticipations les plus pessimistes.

Ils ont osé. Le taux de participation, soigneusement calculé pour être toléré par une population affectée par une lassitude frisant d’ailleurs l’indifférence, l’a été aussi par complaisance et par une vision de certains membres de la communauté internationale qui ne les accepteraient pas chez eux mais qui estiment que, voyons, c’est Haïti, que voulez-vous ? Ils ne sont pas mûrs pour la démocratie, alors ! Et puis, pour une élection partielle, c’est normal. Cela se passe ailleurs…Soit ! Mais dans quelles conditions régulières d’organisation administrative ?

Ils ont osé. Des citoyens honnêtes, compétents, sont mis sur le banc de touche, sans doute écœurés, leurs procès verbaux en poche, rapportés par leurs mandataires ; ils n’acceptent pas que, dans nombre de bureaux, ils n’aient même pas recueilli un seul vote ! Ils se préparent à entamer une procédure de protestation, acte de courage qu’il faut encourager, mais sans illusion.

Ils ont osé, hélas, pour le pays, pour tous ceux qui croient encore qu’il est possible d’organiser un jour des élections honnêtes, avec un CEP qui ne soit pas aux ordres du pouvoir politique, pour des partis et des candidats potentiels qui estiment que gagner une élection ne devrait pas être le produit de falsifications et de magouilles, que la population mérite autre chose que cet exercice mafieux de captation audacieuse et insolente de votes.

Nous ne donnons pas de consigne de vote à nos militants et nous respectons celles des partis et des groupes avec lesquels nous poursuivons un dialogue constructif. Nous invitons tous nos compatriotes, d’ores et déjà, à engager leur détermination, mobiliser leurs forces et affermir leur courage pour produire la seule alternative efficace au fiasco qui vient de nous être imposé : préparer courageusement, pacifiquement, le remplacement de cette équipe au pouvoir, lorsque viendra le moment.

Plus que jamais, l’avenir sera ce que nous voulons qu’il soit. Ce qui vient de se passer est une épreuve de plus qui doit conforter notre détermination pour construire, enfin, une Haïti engagée sur la voie de la démocratie, du développement durable et de la justice sociale.
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Texte provenant de Robert Benodin et publié sur le forum Haiti-Nation.

dimanche 26 avril 2009

Québec/ Relation amoureuse entre Nathalie Normandeau et François Bonnardel

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Madame Nathalie Normandeau, députée de Bonaventure (PLQ)
vice-premier ministre et ministre des affaires municipales, des régions et de l'occupation du territoire
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François Bonnardel, député de Shefford (ADQ)
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« Oui, je fréquente François», ... « sur le parquet du Salon bleu, nous devenons des adversaires.»
C'est l'essentiel des réponses de la ministre aux journalites qui l'ont interrogée au sujet de sa relation amoureuse avec le député de l'opposition.
Pour résoudre le problème, le député François Bonnardel pourrait quitter l'ADQ: ou bien il siégerait comme député indépendant, ou bien il passerait au parti libéral (PLQ).
Ces hypothèses ont été avancées également par des analystes.
Lisez les détails de l'histoire en cliquant sur les liens suivants:
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Voici quelques éléments d'information sur la biographie des deux députés.
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samedi 25 avril 2009

Président René Préval / Il portait donc un costume

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Président Préval «à la table» du Président Obama, avril 2009
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Au déjeuner, Obama a demandé d'être placé à côté des Présidents of de Colombie et du Pérou, a déclaré McDonough.
Au dîner, Obama a demandé d'être placé à côté des Présidents d'Haïti et du Chili.
Merci à notre ami, l'ingénieur Lionel Duvalsaint de nous avoir transmis cette information.
La photo vient confirmer les déclarations du dynamique Ambassadeur Duly Brutus sur les ondes de CKUT aujourd'hui, à l'émission Samedi-Midi de Raymond Laurent à Montréal.

mardi 21 avril 2009

Haiti / A Concise History of the U.S. Army in Operation Uphold Democracy

By Walter E. Kretchik, Robert F. Baumann, and John T. Fishel

Il s'agit d'un rapport écrit en 1998.
Il décrit en détail l'opération militaire américaine contre Haïti en septembre 1994.
Cette opération militaire américaine permettra le retour d'exil en octobre 1994 du « mal absolu », Jean-Bertrand Aristide.
JBA avait été renversé par une opération militaire des FADH en septembre 1991, opération qualifiée de «correction démocratique» par son auteur, le sympathique Général Raoul Cédras.


Voici la table des matières du rapport:


Illustrations
Tables
Foreword
Preface
Acknowledgments
1. The Historical Context of America Intervention
2. Planning for "Intervasion": The Strategic and Operational Setting for Uphold Democracy
3. Operation Uphold Democracy: The Execution Phase
4. Old Principles and New Realities: Measuring Army Effectiveness in Operation Uphold Democracy
5. Uphold Democracy: A Comparative Summary and Conclusion
Appendix A. Historical Chronology of Haiti
Appendix B. U.S. Army Order of Battle, Operation Uphold Democracy
Appendix C. U.S. Military Linguists, Haiti, 1994-1995
Appendix D. Governors Island Accord
Appendix E. Text of U.S.-Haiti Agreement, September 18,1994
Appendix F. Haiti's Rulers Since Independence
Appendix G. Rules of Engagement, Haiti
Glossary
Select Bibliography
Notes


On peut lire ce long rapport en question en cliquant sur le lien ci-après.
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http://www.globalsecurity.org/military/library/report/1998/kretchik.htm
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lundi 20 avril 2009

À la Conférence de l'ONU sur le racisme à Genève, Ahmadinejad qualifie le gouvernement israélien de « gouvernement raciste »

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Le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la conférence de l'ONU sur le racisme à Genève, le 20 avril 2009
Photo: Denis Balibouse, Reuters
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Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, a qualifié le gouvernement israélien de « gouvernement raciste », et les délégués des pays européens qui ne boycottent pas la conférence sont sortis de la salle…
« Après la fin de la seconde guerre mondiale, (les Alliés) ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive. (…) Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée. »
On lira la suite en cliquant sur le lien ci-après. Il s'agit d'un article de Pierre Hasky sur Rue89.com. On pourra aussi y lire les nombreux commentaires des internautes, lecteurs de Rue89.com.
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NDCDP-Politique.-
Le Coin de Pierre-Politique ne fait que rapporter les faits et ne porte aucun jugement.

vendredi 17 avril 2009

Le couple présidentiel a déclaré 2 millions d'euros de revenus en 2008

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Barack et Michelle Obama
Le couple présidentiel a déclaré 2,7 millions de dollars de revenus en 2008
Photo: Gala.fr, 17 avril 2009

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Source: Gala.fr, Vendredi 17 avril 2009


Si Bo, le chien d'eau cours sur le pelouse de la Maison Blanche et passionne les journalistes, le cabot n'occupe pas pour autant tout l'espace médiatique. Le pécule amassé par le couple Obama défraye la chronique financière.L'Associated Press vient de révéler que B.O, le Président des Etats-Unis et sa belle Michelle avaient gagné 2,7 millions de dollars (2 millions d'euros) en 2008, selon leur déclaration de revenus rendue publique mercredi par la Maison Blanche.


L'aisance au bout de la plume


L'essentiel de cet argent provient des droits d'auteur que perçoit le chef de la première puissance mondiale pour ses livres Les Rêves de Mon Père et L'Audace d'Espérer. Les droits d'auteur de l'homme de Washington se sont élevés à 2,5 millions de dollars (1,9 million d'euros) en 2008 comme en 2007.


Barack Obama a également gagné 139.204 dollars (105.454 euros) en tant que sénateur de l'Illinois. Il a quitté son siège à la chambre haute après avoir gagné la course au bureau Ovale en novembre 2008. Avocate issue des ghettos noirs, Michelle Obama a perçu pour sa part 62.709 dollars (47.492 euros) de salaire des hôpitaux de l'Université de Chicago, dont elle était l'une des directrices à mi-temps avant de devenir First Lady des Etats-Unis.


Pour information, le riche foyer assujetti a payé 855.323 dollars d'impôts fédéraux (647.629 euros), soit 32% de leurs 2.656.902 dollars de revenus imposables (2.011.740 euros). Nos amoureux de Chicago ont également payé 78.765 dollars (59.625 euros) d'impôts locaux à l'Etat de l'Illinois.Pour comparaison, le revenu médian des ménages américains est d'environ 50.000 dollars (38.000) par an. Fortunés, les époux de la Maison Blanche ne lésinent pas sur les cadeaux mais ne plongent jamais dans le bling-bling!
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jeudi 16 avril 2009

GUY PHILIPPE: LE MOUTON NOIR

Guy Philippe en 2004
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Par Jean L. Théagène
Président du Parti
Union Nationale des Démocrates Haïtiens (UNDH)
Miami, Floride

Notre unique souhait en ces temps des fêtes de Pâques où toutes les religions soulignent l’immortalité et l’éternité du Christ, c’est qu’à force d’empoignades multiples et de combats multiformes, notre Patrie, elle aussi, finisse par ressusciter de ses cendres, tel un phénix que les balles des chimères ne peuvent pas atteindre. Tant s’en faut que nous nous sentions, toujours, obligés de monter aux barricades pour répondre aux hurlements des loups et au braiment des ânes. Car, ce pays nôtre doit compter sur sa réserve de citoyens verticaux capables de dénoncer les dérives du pouvoir politique et de révéler les voies et moyens pour parvenir à une réorientation du cursus historique. Il est vrai que l’on commette tous des erreurs. Mais il est aussi certain que l’intelligence proactive et la raison raisonnante doivent rester des boussoles pour nos choix de société et des atouts maîtres pour interpréter l’expression de certaines démarches. La nouvelle de Guy Philippe sur son chemin de Damas n’a rien de surprenant. Les Lavalassiens ne lui pardonneront jamais sa victoire sur les forces obscures et immorales. Voilà pourquoi, aujourd’hui, je réactive ma lettre à Guy Philippe qui se révèle d’actualité pour attirer l’attention sur la réalité qui est nôtre. Aussi, dans cette course inexorable où des enfants dénaturés poussent la Patrie vers l’abîme ai-je pensé à soumettre à la réflexion de tous ceux qui constituent l’épine dorsale de la Nation ces mots qui sont autant de cris de cœur tirés de la poussière de mes archives.

Bonne lecture.


« Et ton nom paraîtra dans la race future »
« Aux humbles et aux rois, la plus forte blessure »
« D’où le sang a coulé pour qu’enfin au summum »
« De la vie, l’homme cesse d’être un loup pour l’homme »

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Cher Compatriote

Guy Philippe, Candidat à la Présidence d’Haïti ou Guy Philippe, jeune Chef d’une armée de rebelles qui a fini par chasser de la scène politique nationale l’un des pires satrapes que le pays ait connus? Au fond, l’un n’exclut pas l’autre, quand on pense qu’au siècle dernier, les chefs de guerre Haïtiens avaient l’habitude de marcher sur Port-au-Prince à la tête de leurs troupes et d’assauter le pouvoir après s’être autoproclamés « Général en chef des insurgés et plus tard Président de la République ». Souvenons-nous d’Antoine Simon ou de Nord Alexis ou encore des fameux Présidents éphémères qui ont, pour ainsi dire, causé la première occupation militaire d’Haïti par les Forces Américaines. Ainsi va la vie et… au cours du siècle, comme mue par une fatalité dont tout le monde se lave les mains, l’histoire de mon pays se révèle une succession d’évènements malheureux causés le plus souvent par la mauvaise foi des uns et le crétinisme des autres, « l’aplaventrisme » permanent d’une soi-disant élite et l’ignorance séculairement crasse d’une population tenue en otage par le ventre.

À dire vrai, vous et vos compagnons de lutte les Remissainthe Ravix, Butter Métayer, Winter Étienne et tous les autres qui avez dévalé les montagnes du Bahoruco pour venir délivrer votre coin de terre assiégé, dépecé, brutalisé par un gouvernement sans programme politique, sans dessein et sans vision, vous avez été, à votre tour, traités de tous les noms par ceux-là mêmes qui directement bénéficiaient de votre action d’éclat. Qualifiés au départ de combattants de la liberté, vous avez vite fait de glisser au rang de bandits de grand chemin, comme si la sémantique eût pu s’accommoder de tant d’incongruités verbales, de tant d’inconvenance et d’écarts de langage de la part de ceux qui avaient pour devoir de vous rendre un hommage mérité. Mais que voulez-vous, quand on a été esclave, on semble le rester pour la vie. Dans le cas de certains Haïtiens et non des moindres, l’esclavage est plus qu’une condition d’existence, c’est une vocation.
Vous voici aujourd’hui jeté dans la tourmente avec pour seule arme votre jeunesse et la générosité d’élan qui vous anima quand au péril de votre vie et de celle de vos compagnons, vous partiez, il y a deux ans, à l’assaut de la Citadelle d’horreur en laquelle Aristide, prêtre de son état donc disposant d’une présomption de pureté morale et de charité chrétienne, avait transformé notre pauvre pays dont Lumane Casimir chantait encore les beautés dans les années 1946 à 1950. Mais ce fut hier. Et les gros canons d’une Église bassement haineuse et cruellement « déchouquante » entreprirent de détruire tout ce qu’Haïti avait de propre, de sain et de prometteur en elle-même. Les crues des eaux sales ont emporté autant des pans entiers du patrimoine national, telle « La petite Cathédrale de Port-au-Prince » que la vie difficile de quelques citoyens dont le seul tort fut d’avoir été induits en erreur par les sempiternels vautours de la faune politique haïtienne. Et le massacre continue de plus belle. Des zones de non-droit, comme on les appelle : Cité Soleil, Bel-Air, Martissant, Solino ont vu camper à leur horizon réduit des enfants armés de mitraillettes et de lance-roquettes qui finissent par déferler sur les propriétés d’autrui dans le seul but de s’approprier en quelques minutes ce que deux siècles d’histoire leur avait refusé. Ils sont devenus des tueurs, des violeurs, des kidnappeurs à la solde de quelques puissances occultes qui les sur utilisent en leur laissant seulement l’illusion et l’ivresse d’une robustesse superfétatoire. Sous la dictée de prestidigitateurs connus et anonymes, ils sont devenus des assassins tirant sur tout ce qui bouge : femmes, vieillards, enfants, comme si les tueries gratuites et répugnantes eussent pu réveiller la conscience miasmatique de quelques adeptes de sciences occultes ou de sociétés secrètes.
C’est face à cette dérive disproportionnée d’un gouvernement dont la légitimité reposait uniquement sur la pseudo-rédemption des masses populaires sans souci des autres classes sociales du pays que des Haïtiens comme vous se sont dressés dans la plus pure tradition des Indomptables du quotidien. Héritier de la démarche sociopolitique d’un Goman ou d’un Acaau qui ont laissé la trace inextinguible de leur passage dans l’histoire de ce pays, vous avez montré à cette engeance de déchets le chemin qui mène immanquablement à la victoire sur les forces obscures et immorales. De ce fait, vous avez atteint les rives de la vérité et de la justification après vous être battu pour traverser les rivières du Massacre et des Pédernales.
Aujourd’hui, tel « un laboureur de la mer, précolombien et superbe », vous avez brûlé le seul moyen de transport qui aurait pu vous permettre une retraite improvisée en cas de défaite. Les portes de la République Dominicaine vous sont fermées comme vous est interdite une entrée simplement humanitaire dans les métropoles de l’Occident. À partir du moment où vous aviez démontré la faiblesse du colosse aux pieds d’argile dans votre marche inexorable et victorieuse sur les grandes villes haïtiennes de province et sur la Capitale, on ne vous a laissé que le choix de rentrer dans les rangs de la soumission et de l’indignité et de mourir au terme de votre action d’éclat. Dès lors, le silence était devenu le bouclier de votre force.
Mais ce que la plupart d’entre nous ignore, c’est que « tous les puissants ont connu la solitude que crée la grandeur ». Et ce que je vous demande à présent, c’est de vous hausser aux dimensions de cette puissance qui vous a permis de vaincre les hordes aristidiennes et de cette grandeur qui, désormais, va vous inciter à poursuivre le combat sous d’autres formes. Les lauriers du 29 Février 2004 sont déjà fanés. Mais les « Combattants de la liberté » doivent continuer à veiller aux portes de cet enfer dont on menace encore la population haïtienne, en faisant les choix qui se prescrivent, en contractant les alliances qui s’imposent.
Malgré votre jeune âge et tous les écarts inhérents à votre période de puissance, vous avez su donner à une dynastie de peureux et de lâches une leçon de bravoure : la seule dont l’écho sonore résonne toujours dans les forêts de la Crête-à-Pierrot pour convier les Haïtiens authentiques au rendez-vous de nouvelles victoires face aux Généraux Debelle ou Rochambeau et à toute la racaille qui les suivait dans leur entreprise d’infâmie.
Ce sont là les mots qui me viennent à l’esprit quand je me mets à penser à ce benjamin, au petit soldat qui s’est couvert de tant de gloire au moment où la Patrie blessée avait un besoin urgent de ses fils dispersés aux quatre coins du monde.
Merci, Mon cher Guy, pour m’avoir permis de garder ma foi dans le Destin de mon pays!

mardi 14 avril 2009

Haïti / FORUM UEH/FAES SUR LA DECENTRALISATION ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL

Le Conseil Executif de l'UEH a le plaisir de vous inviter à participer à la cérémonie d’ouverture et aux premières activités du « Forum UEH-FAES sur la Décentralisation et le Développement Local » qui se tiennent les 14, 15 et 16 avril prochain à l’Auditorium de la Faculté des Sciences, de 3h00 a 5h00.

Ce Forum, fruit d’un partenariat entre l’Université d’Etat d’Haiti et le Fonds d’Assistance Economique et Social (FAES) héberge, entre autres, des tables rondes, des conférences, des débats à Port-au-Prince et en province. Il est destiné à relancer, élargir et approfondir les réflexions et débats sur les problématiques de la Décentralisation et du Développement Local et à favoriser un meilleur cadrage des actions devant être entreprises dans ces domaines.

Fritz Deshommes

fritzdeshommes1@hotmail.com

Lieu: Faculté des Sciences

Date: 14, 15, 16 avril 2009

PROGRAMME

Mardi 14 avril 2009

2h30 – 3h00 : Arrivée des participants

3h00 – 3h30 : Cérémonie d’ouverture

  • Directeur général du FAES
  • Recteur de l’UEH
  • Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales


3h30 – 4h00 : Décentralisation et Développement local par André Lafontant Joseph

4h00 – 4h30 : Développement Local : Cadre Conceptuel et Orientations Stratégiques par Myrtha Gilbert

4h30 – 5h30 : Débats


Mercredi 15 avril 2009

2h30 – 3h00 : Arrivée des participants

3h00 – 3h30 : Développement local et aménagement du territoire par Chantal Laurent

3h30 – 4h00 : Les dynamiques du développement en Haïti : la commune de Verettes face à la globalisation par Dr. Georges Eddy Lucien

4h00 – 5h00 : Débats

Jeudi 16 avril 2009

2h30 – 3h00 : Arrivée des participants

Expériences de développement local en Haïti :
3h00 – 3h30 : Expériences du Ministère de l'Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural par Camille Jacques

3h30 – 4h00: Expériences du FAES par un cadre du FAES

4h00 – 5h00: Débats et Clôture de la série

Cuba: Réactions de Fidel Castro à la levée des restrictions américaines

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Fidel Castro le 23 janvier 2009 à La Havane
(Photo: AFP)
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Dans une rue de La Havane (photo: Reuters, 14 avril 2009)

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AFP - le 14 avril 2009, 15h22

Le dirigeant cubain Fidel Castro a exigé lundi du président américain, Barack Obama, la fin du "blocus" contre l'île et refusé toute "aumône", en réagissant à la levée par les USA des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent des Américano-Cubains vers leurs pays.

"Du blocus, qui est la plus cruelle des mesures, on n'a pas dit un mot", a affirmé Castro en commentant lundi la décision annoncée par Washington, dans un article publié sur le site internet officiel Cubadebate.

Cuba "n'accuse pas Obama des atrocités commises par d'autres gouvernements des Etats-Unis" et ne doute pas de "sa sincérité et de sa volonté de changer la politique et l'image des Etats-Unis", affirme cependant Fidel Castro.

"Elle comprend qu'il a livré une bataille très difficile pour être élu, malgré des préjugés de plusieurs siècles", ajoute-t-il, en expliquant que c'est pour cela que son frère, le président Raul Castro, a exprimé sa bonne disposition à dialoguer "sur la base du respect le plus strict de la souveraineté".

Le leader cubain souligne le mouvement à l'intérieur et à l'extérieur des Etats-Unis en faveur de l'élimination de l'embargo, imposé en 1962, et affirme que "les conditions sont créées pour qu'Obama utilise son savoir faire à conduire une politique constructive qui mette fin à celle qui a échoué depuis presque un demi-siècle".

Dans son article, intitulé "Du blocus, on n'a pas soufflé mot", Castro rappelle les termes du conseiller de l'administration américaine pour l'Amérique Latine, Dan Restrepo, qui a affirmé en annonçant la décision que ces mesures constituaient "des pas pour tendre la main au peuple cubain" et en faveur de "la liberté de Cuba".

"Cuba a résisté et résistera encore. Elle ne tendra jamais la main pour demander l'aumône. Elle marchera de l'avant la tête haute, en coopérant avec les peuples frères d'Amérique Latine et des Caraïbes, qu'il y ait ou non des Sommets des Amériques, qu'Obama préside ou non les Etats-Unis", souligne-t-il.

La levée des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent à Cuba a été annoncée à la veille du Sommet des Amériques qui doit se tenir à Trinidad et Tobago et au cours duquel les présidents d'Amérique Latine ont l'intention de demander la levée de l'embargo contre Cuba.

"Il ne manque plus qu'Obama persuade tous les présidents latino-américaines que le blocus est inoffensif", ironise l'ex-président cubain, que la maladie a éloigné du pouvoir depuis près de trois ans.

Cuba, exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) depuis 1962, n'est pas invitée à participer aux sommets des Amériques.

La levée des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent à Cuba a été annoncée à la veille du Sommet des Amériques qui doit se tenir à Trinidad et Tobago et au cours duquel les présidents d'Amérique Latine ont l'intention de demander la levée de l'embargo contre Cuba.

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//Cuba: Fidel Castro réagit à la levée des restrictions américaines en refusant "toute aumône"

http://www.lematin.ch/flash-info/monde/cuba-fidel-castro-reagit-levee-restrictions-americaines-refusant-aumone

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//Cuba : Obama ordonne la levée de restrictions

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090414.OBS3188/cuba__obama_ordonne_la_levee_de_restrictions.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17

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Roadside bomb claims life of Canadian soldier, wounds four others

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Trooper Karine Blais. THE CANADIAN PRESS/DND HO, April 14, 2009
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By Patrice Bergeron, The Canadian Press
KANDAHAR, Afghanistan - A young soldier just two weeks into her first tour of duty in Afghanistan has become the latest Canadian casualty of the mission.
Trooper Karine Blais, 21, died and four other soldiers were wounded late Monday afternoon when their armoured personnel carrier rolled over a roadside bomb in the Shah Wali Khot district, north of Kandahar.
The young woman was serving with the 2nd Battalion of the Royal 22nd Regiment based at Valcartier, near Quebec City.
A total of 117 Canadian soldiers, including two women, have died as part of the Afghan mission since it began in 2002.
The soldiers wounded in Monday's blast were airlifted by helicopter to a military hospital at Kandahar Airfield despite a fierce sand storm that hit the area. An earlier report that the storm prevented choppers from reaching the scene of the blast was incorrect.
Two of the soldiers were being treated by medical personnel and two were released. The conditions of the two still being treated were not known.
Brig.-Gen. Jonathan Vance, the commander of Canadian troops in Afghanistan, said Blais had arrived in Afghanistan just two weeks ago. He praised the young woman's enthusiasm for the mission she was about to undertake.
"She was an energetic soldier who gave 100 per cent to every challenge she faced using a unique sense of humour, based on her honesty," Vance said. "Frank and direct, she demonstrated the qualities of a future leader who was respected by all members of her squadron."
He said Blais is survived by her mother Josee, grandmother Laurette and brother Billy. Her hometown was not released.
"This young woman's life did not go to waste; she believed in her role in Afghanistan and her dedication to the overall mission is beyond commendable," Vance said.
Blais is the second female soldier from Canada to be killed as part of the Afghan mission.
Capt. Nicola Goddard of the 1st Regiment of the Royal Canadian Horse Artillery, died on May 17, 2006, in a grenade attack in the Panjwaii district west of Kandahar city.
Blais's death comes a day before the Royal 22nd was to succeed the 3rd Royal Canadian Regiment of Petawawa, Ont. as the primary battle group in southern Afghanistan. A ceremony is scheduled late Tuesday that will see the changeover to the Royal 22nd under the leadership of Lt.-Col. Jocelyn Paul.
Blais's killing marks the first Canadian loss since March 20, when Master Cpl. Scott Vernelli, Cpl. Tyler Crooks, Trooper Jack Bouthillier and Trooper Corey Hayes died in two separate explosions.
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//In English:
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//En français:
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