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mercredi 16 mai 2012

France / Neuf Elections Présidentielles à Deux Tours entre 1965 et 2012.

Par Dr. Pierre Montès

Nous avons compilé ci-après les résultats des deux tours des élections présidentielles en France de 1965 à 2012.

La dernière colonne du tableau contient un facteur que j'ai nommé alpha en 2011 (*). On suppose que les électeurs qui ont voté pour chacun des deux candidats arrivés en tête au premier tour, ont encore voté pour le même candidat au second tour (c'est-à-dire, dans les mêmes proportions). On cherche, sous cette hypothèse, à évaluer comment les autres électeurs du premier tour auraient voté au second tour. Le facteur alpha exprime quantitativement le vote de ces électeurs dont le candidat a perdu au premier tour.

Le facteur alpha exprime donc, pour un candidat donné (1er ou 2e au premier tour), la proportion des électeurs qui ont voté pour lui au second tour et qui n'avaient pas voté pour les deux premiers candidats au premier tour.

Aux élections du 6 mai dernier, on voit que le facteur alpha  était de 0,52 pour François Hollande et de 0,48 pour Nicolas Sarkozy. Ces facteurs alpha, dans ces élections-ci, ressemblent aux résultats du second tour dans pour l'ensemble des électeurs: François Hollande 51,6%, Nicolas Sarkozy 48,4% .

Le second tour Jacques Chirac contre Jean-Marie Le Pen demeure une exception (qui était prévisible) dans l'histoire des seconds tours en France. En effet, dans ce cas précis, le facteur alpha pour Chirac s'était établi à 0,985, tandis qu'il n'était que de 0,015 pour Le Pen. Cela signifierait que Le Pen, au second tour, n'aurait pas réussi à gagner le vote d'électeurs qui n'avaient pas voté pour lui au premier tour. 



Tableau des résultats de neuf élections présidentelles en France (1965-2012).

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(*) Haïti - Élections 2010-2011, LCDP-Politique, 9 avril 2011.


lundi 14 mai 2012

Sarkozy-Hollande : une passation des pouvoirs tout en "sobriété"

Par Arnaud Leparmentier, David Revault d'Allonnes et Thomas Wieder
Source: lemonde.fr, 14 mai 2012

Entre le président entrant et le sortant, rendez-vous a été pris mardi 15 mai à 10 heures pour un entretien de vingt minutes au cours duquel, après avoir accueilli François Hollande, Nicolas Sarkozy évoquera avec lui quelques dossiers stratégiques.


Pour lire la suite dans le journal Le Monde, cliquez ici.

mardi 3 février 2009

Le premier ministre québécois reçoit du président français, l'insigne et le grade de Commandeur dans l'Ordre de la Légion d'honneur

Jean Charest décoré par Nicolas Sarkozy
Photo AFP/Philippe Wojazer
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Selon Nicolas Sarkozy, les indépendantistes québécois seraient séctaires ?


Le président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre du Québec Jean Charest à l'Élysée
Photo AFP, Philippe Wojazer, 2 février 2009
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Source: Radio-Canada
Le président français, Nicolas Sarkozy, s'est écarté de son texte, lundi, lorsqu'il a remis la Légion d'honneur au premier ministre du Québec, pour parler de famille, d'attachement et de sectarisme.

Revenant sur les déclarations qu'il avait faites lors de sa visite au Québec, durant le Sommet de la Francophonie, il a répondu aux souverainistes qui avaient critiqué le changement de ton de la France envers le Québec et son amitié envers le Canada.
S'il n'a pas manqué de rappeler l'importance des liens entre la France et le Québec, il a aussi précisé que son pays était attaché au Canada.
M. Sarkozy a tourné la page sur la politique de « non-ingérence et de non-indifférence ». Cette politique « qui a été la règle pendant des années, honnêtement [...] n'est pas mon truc », a-t-il lancé.
Puis, le président français a précisé qu'il aimait les deux ensembles de manière différente: « Pour vous aimer, je n'ai pas besoin de détester les voisins [...], pour prouver qu'on aime les autres, on n'a pas besoin de détester leurs voisins ». Il a ajouté que ceux qui ne comprenaient pas cela « ne comprennent pas le refus du sectarisme, le refus de la division, le refus de l'enfermement sur soi-même et le refus de cette obligation de définir son identité par opposition féroce à l'autre ».
Embarrassé, le premier ministre Charest a eu une réaction prudente: « Je ne vois pas d'autre politique possible pour la France que celle de ni ingérence et ni indifférence, dans un cadre référendaire. [...] Et si jamais il devait y avoir un nouveau référendum, je ne vois pas d'autres politiques possibles pour la France que la non-ingérence, non indifférenciée. Ce que le président Sarkozy exprime, je pense, c'est un sentiment qui déborde les circonstances d'un référendum sur l'avenir du Québec », a-t-il dit.
Mais, de ce côté-ci de l'océan, les souverainistes n'ont pas accepté les nuances de M. Charest, ni les commentaires du président français, mal informé sur la situation au Québec, disent-ils.
Cliquez sur le lien suivant pour lire la suite:
//Radio-Canada: Quand indépendantisme rime avec sectarisme
Fin//
Commentaire du Coin de Pierre-Politique
Il est évident que Monsieur Sarkozy est allé trop loin dans sa déclaration. Mais il a voulu être clair sur sa position vis-à-vis les indépendantistes québécois.
Cette déclaration qui m'étonne, me permet, curieusement, de comprendre ce que Dany Laferrière voulait dire quand, dans un entretien avec Victor Lévy-Beaulieu (bien avant l'épisode de la reine nègre), il avait suggéré à Victor Lévy-Beaulieu d'aller en personne à Port-au-Prince pour présenter et expliquer la cause des indépendantistes québécois aux haïtiens. Dany affirmait que les haïtiens auraient alors compris cette cause et l'appuieraient.
Les haïtiens à l'intérieur du Québec n'appuient pas la cause indépendantiste et se rangent du côté des fédéralistes, en grande majorité. Sans aller jusqu'à traiter les indépendantistes de sectaires comme le fait Sarkosy, les haïtiens, comme la plupart des autres immigrants, voient qu'il est dans leurs intérêts de lutter contre la fracture du Canada.
D'un autre côté, je suis maintenant certain que les haïtiens de l'intérieur, dont les ancêtres ont obtenus par les armes, en 1804, l'indépendance de leur pays, comprendront aisément les indépendantistes québécois qui luttent pour l'obtention de l'indépendance du Québec, leur pays.
Maintenant que Sarkosy a pris ouvertement position, les indépendantistes québécois pourraient-ils se tourner vers les haïtiens de l'intérieur d'Haïti pour chercher un allié plus sûr à leur cause ?