Source: lenouvelliste.com, Port-au-Prince, Haïti, 15 juin 2015
mardi 16 juin 2015
Quand Martelly se confie
Source: lenouvelliste.com, Port-au-Prince, Haïti, 15 juin 2015
samedi 11 février 2012
Une image vaut mille mots: rencontres de chefs d'État ou de gouvernement
Fidel Castro en compagnie du Premier ministre Pierre Trudeau, son épouse Margaret
Fidel Castro et Pierre Trudeau
Pierre Elliot Trudeau, Premier ministre du Canada pendant plusieurs années et pendant plusieurs mandats, a toujours entretenu d'étroites relations avec Cuba et son leader suprême Fidel Castro, à la barbe des américains et en pleine période de guerre froide. Trudeau et Castro étaient en plus des amis proches. Je devine que ces deux hommes de loi ont dû échanger pendant de longues heures sur les grandes questions qui les intéressaient tous les deux.
« J'ai grandi en sachant que, dans le panthéon de nos liaisons et amitiés familiales, Fidel Castro était parmi nos plus intimes. À la maison, nous gardions une photo de Fidel, dans son complet militaire, portant dans ses bras mon frère Michel qui n'était alors qu'un bébé joufflu. Lors de cette première rencontre, en 1976, Fidel avait même donné à Michel son surnom définitif: Micha-Miche. » — Alexandre Trudeau (La Presse, 15 août 2006)
2) Joseph Michel Martelly et Raoul Castro
4) L'ex-Président Jimmy Carter et le président Fidel Castro
vendredi 1 avril 2011
Cuba. Le régime est engagé discrètement sur la voie du capitalisme.
Par Normand Lester
Le parti communiste cubain tient ce mois-ci son premier congrès en 14 ans. Il va coïncider avec le 50e anniversaire de la victoire de la jeune révolution castriste contre les forces contre-révolutionnaires soutenues par la CIA à la baie des Cochons en 1961.
Le régime peut être fier de quelques réalisations dans le domaine de la santé et de l'éducation, mais à quel prix? Cinquante ans de bourrage de crâne, de censure, de répression politique et de privation de liberté qui ont fait fuir la totalité de la classe moyenne en Floride. La hargne et l'acharnement des États-Unis, entretenus par les exilés de Miami, ont contribué au blocage politique à La Havane. Mais le temps a fait son œuvre. La révolution cubaine est morte depuis longtemps et ses dirigeants, ceux qui ne sont pas encore à l'hospice, sont caricaturaux. Castro, 84 ans, a remis les rênes du pouvoir à son jeune frère Raoul, 79 ans. Le régime ramollit. Il a libéré ces derniers mois les 75 derniers prisonniers politiques de l'île.
Le congrès de La Havane va entériner sans le dire l'ouverture du pays à l'entreprise privée. Déjà en septembre dernier, Raoul Castro a renié le castrisme et le communisme en annonçant qu'il allait mettre un million de fonctionnaires à pied en abolissant leurs postes. Ils sont invités à créer leur propre entreprise ou à fonder des coopératives. Mieux, l'État communiste va avancer de l'argent aux entrepreneurs en herbe qui veulent se lancer en affaires. Je me demande comment la CSN et les syndicats de la fonction publique accueilleraient ici de telles mesures. De quoi déprimer les membres de Québec Solidaire qui durant leur congrès récent ont adopté une série de propositions qui vont à l'encontre des mesures adoptées par leurs camarades compagnons de lutte cubains.
Nos gauchistes québécois veulent resserrer le contrôle de l'état sur la totalité de l'activité économique alors que la planète entière, y compris les anciens états ultracommunistes comme le Viêt Nam, la Chine et Cuba rejettent le modèle marxiste qui a échoué catastrophiquement partout où il a été appliqué. Françoise David s'est retiré temporairement de co-présidence de Québec Solidaire pour écrire un manifeste politique. J'ai bien hâte de le lire.
Nos progressistes sont généralement en retard d'une révolution et de deux modes intellectuelles.
Les communistes cubains masquent leur reniement de la Cause derrière des slogans verbeux. Le programme de libéralisation de l'économie qui va être présenté au congrès de La Havane s'intitule « Seul le socialisme est capable de surmonter les difficultés et de préserver les conquêtes de la Révolution ». Officiellement le régime cubain va rester communiste. Comme les régimes vietnamiens et chinois qui le sont toujours.
Les Chinois sont peut-être des camarades communistes, mais ils exigent que les remboursements de prêts soient versés selon les échéanciers prévus. Business is Business.
La Chine, qui prête beaucoup d'argent à Cuba (comme elle finance aussi les États-Unis) conseille Raoul Castro sur la façon de décentraliser et de libéraliser le régime en maintenant l'image de marque « communiste ».
Il faut faire attention à l'image. Jadis l'URSS subventionnait les besoins en pétrole de Cuba. Depuis l'effondrement du communisme en Russie, Cuba s'est tourné vers le Venezuela pour obtenir du pétrole à prix d'amis. Hugo Chavez, celui qui se voit comme le porteur de la flamme socialiste et révolutionnaire en Amérique latine n'apprécierait pas du tout que La Havane embrasse trop ouvertement l'entreprise privée et le capitalisme.
lundi 25 mai 2009
On ne peut rien improviser en Haïti
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Source: Granma.cu
"L’ONU craint qu’après plusieurs années de calme relatif grâce au concours de la MINUSTAH, l’instabilité politique ne s’empare de nouveau du pays. »
La nouvelle dépêche répète l’histoire des « quatre cyclones et tempêtes qui ont causé 900 morts, laissé 800 000 sinistrés et détruit la maigre infrastructure civile du pays. »
L’histoire d’Haïti et de sa tragédie est bien plus complexe.
Après les Etats-Unis qui se déclarèrent souverains en 1776, Haïti fut le second pays du continent à conquérir son indépendance en 1804. Dans le premier cas, les descendants blancs des colons qui fondèrent les Treize Colonies, croyants fervents, austères et instruits, propriétaires de terres et d’esclaves, secouèrent le joug colonial anglais et jouirent de l’indépendance nationale, ce qui ne fut le lot ni de la population autochtone ni des esclaves africains et de leurs descendants qui restèrent privés de tout droit malgré les principes inscrits dans la Déclaration d’Indépendance.
C’est en Haïti, où plus de 400 000 esclaves travaillaient pour 30 000 propriétaires blancs, que les hommes et les femmes soumis à l’odieux système furent capables, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, d’abolir l’esclavage, de maintenir et de défendre un Etat indépendant en lutte contre les soldats qui avaient mis les monarchies européennes à genoux.
Cette étape coïncida avec l’essor du capitalisme et l’apparition de puissants empires coloniaux qui dominèrent les terres et les mers de la planète durant des siècles.
Les Haïtiens ne sont pas coupables de leur pauvreté actuelle : ils sont les victimes du système imposé au monde. Ils n’ont pas inventé le colonialisme, le capitalisme, l’impérialisme, l’échange inégal, le néolibéralisme, ni les formes d’exploitation et de pillage qui sévissent sur la planète depuis deux cents ans.
Haïti mesure 27 750 kilomètres carrés et abrite d’ores et déjà en 2009, selon des estimations fiables, 9 millions d’habitants. Soit 885 habitants par kilomètre carré de terre arable, l’un des taux les plus élevés au monde, dans un pays sans le moindre développement industriel ou d’autres ressources qui lui permettraient d’acquérir le minimum de moyens matériels indispensables à la vie.
La population rurale représente 53 p. 100 des habitants ; le bois de feu et le charbon constituent le seul combustible domestique à la portée d’une grande partie des familles haïtiennes, ce qui entrave la reforestation. Les forêts qui retiennent l’eau grâce à l’humus des feuilles, des branches et des racines sont rares, de sorte que les pluies intenses provoquent des dommages humains et économiques aux localités, aux chemins et aux cultures. Les cyclones, on le sait, causent des dommages supplémentaires considérables et qui seront toujours plus graves si le climat continue de changer à rythme accéléré. Ce n’est un secret pour personne.
Notre coopération avec la population haïtienne a débuté voilà dix ans justement quand les cyclones George et Mitch ont frappé les Caraïbes et l’Amérique centrale.
René Préval était alors président et Jean-Bertrand Aristide chef du gouvernement. Les cents premiers médecins cubains furent envoyés le 4 décembre 1998, et le chiffre de coopérants de la santé s’éleva par la suite à 600.
C’est à cette occasion que nous avons créé l’Ecole latino-américaine de médecine (ELAM) où plus de 12 000 jeunes latino-américains font actuellement des études. Et c’est aussi à partir de là que nous avons concédé à de jeunes Haïtiens des centaines de bourses d’étude à la faculté de médecine de Santiago de Cuba, l’une des meilleures du pays.
En Haïti, la quantité d’écoles primaires avait augmenté et continuait de le faire. Même les familles les plus modestes rêvaient que leurs enfants puissent faire des études, seul espoir pour eux d’échapper à la pauvreté en travaillant dans le pays ou à l’étranger. Le programme cubain de formation de médecins fut bien accueilli. Les jeunes sélectionnées pour étudier à Cuba avaient une bonne préparation de base, héritage peut-être des progrès de la France dans ce domaine. Ils devaient faire une année de propédeutique, dont des cours d’espagnol. Ce programme a constitué une bonne pépinière de médecins de qualité.
À ce jour, 533 jeunes Haïtiens ont conclu leurs études comme spécialistes de Médecine générale intégrale dans nos facultés de médecine, et 52 d’entre eux étudient maintenant à Cuba une seconde spécialité en fonction des besoins. Un autre groupe de 527 continuent d’en faire, selon le quota de bourses adjugé à la République d’Haïti.
Actuellement, 413 personnels cubains de la santé travaillent en Haïti, prêtant des services gratuits à ce peuple frère. Les médecins cubains sont présents dans les dix départements du pays et dans 127 des 137 communes. Par ailleurs, plus de 400 médecins haïtiens formés à Cuba y exercent aussi, ainsi que les élèves de dernière année qui font leur pratique aux côtés de nos médecins, soit un total de plus de 800 jeunes Haïtiens consacrés à l’exercice de la médecine dans leur patrie. Les nouveaux diplômés haïtiens ne cesseront d’augmenter cette quantité.
Ce fut là un défi difficile à relever. Les médecins cubains se sont heurtés à des problèmes compliqués. La mortalité infantile se chiffrait à plus de 80 décès pour mille naissances vivantes ; l’espérance de vie était inférieure à soixante ans ; on comptait 120 000 sidéens adultes en 2007. Des dizaines de milliers d’enfants et d’adultes continuent de mourir tous les ans de maladies infectieuses et contagieuses comme la tuberculose, le paludisme, la diarrhée, la dengue et la malnutrition, pour ne signaler que quelques indicateurs. Le VIH est désormais une affection à laquelle on peut faire face pour préserver la vie des patients. Mais ceci ne se fait pas en un an : il y faut absolument une culture de la santé que le peuple haïtien acquiert avec un intérêt croissant. On note des progrès qui prouvent qu’il est possible d’améliorer considérablement les indicateurs de santé.
Les trois centres ophtalmologiques ouverts en Haïti ont permis d’opérer 37 109 personnes de la vue. Les cas trop compliqués pour être opérés sur place sont envoyés à Cuba et soignés gratuitement.
Grâce à la coopération économique du Venezuela, on est en train d’ouvrir dix Centres de diagnostic intégraux, dotés d’une technologie de pointe déjà achetée.
Il est quelque chose de plus important que les ressources que la communauté internationale pourrait apporter : le personnel humain qui les utilise.
Nous avons pu aider modestement le peuple haïtien bien que les cyclones dont a parlé Clinton nous aient aussi frappés. C’est là une bonne preuve que ce qui fait défaut dans le monde, c’est la solidarité.
Je pourrais parler également de la contribution cubaine aux programmes d’alphabétisation et à d’autres domaines, malgré nos ressources économiques limitées. Mais je ne tiens pas à m’appesantir sur notre contribution, et cela n’est pas souhaitable. Je me suis borné à la santé, qui est un point incontournable. Nous ne craignons pas que d’autres fassent ce que nous faisons. Les jeunes Haïtiens qui se forment à Cuba sont en train de se convertir en ces prêtres de la santé dont ce peuple frère a de plus en plus besoin.
Le plus important, c’est la mise en place des nouvelles formes de coopération dont ce monde égoïste a tant besoin. Les organismes des Nations Unies peuvent attester que Cuba apporte ce qu’ils qualifient de Programmes de santé intégraux.
On ne peut rien improviser en Haïti, et rien ne sera le fruit de l’esprit philanthropique d’aucune institution.
À l’Ecole latino-américaine de médecine, s’est ajouté ensuite le nouveau Programme de formation à Cuba de médecins provenant du Venezuela, de la Bolivie, des Caraïbes et d’autres pays du Tiers-monde, à mesure que leurs programmes de santé les réclamaient d’urgence. Aujourd’hui, plus de 24 000 jeunes du Tiers-monde font des études de médecine dans notre patrie. En aidant d’autres pays, nous nous sommes développés aussi nous-mêmes dans ce domaine et nous constituons une force importante. Voilà ce que nous pratiquons, et non le vol de cerveau ! Les pays riches et surdéveloppés du G-7 peuvent-ils en dire autant ? D’autres suivront notre exemple, que nul n’en doute !

16 h 17
(Traduction ESTI)
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http://www.granma.cu/frances/2009/mayo/lun25/REFLEXIONS-24maio.html
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Anything can improvise in Haiti
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Source: Camaguey Television
Monday, May 25, 2009

May 24 of 2009
4 and 17 p.m.
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http://tvcamaguey-english.blogspot.com/2009/05/anything-can-improvise-in-haiti.html
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Reflexión de Fidel Castro: Nada se puede improvisar en Haití
Reflexiones del compañero Fidel
Leí hace cinco días un despacho noticioso informando que Ban Ki-moon nombraría a Bill Clinton como su enviado especial para Haití.
"Clinton acompañó el pasado mes de marzo al Secretario General a una visita oficial de dos días a Haití --afirma el despacho" para respaldar el plan de desarrollo elaborado por el Gobierno de Puerto Príncipe, que busca despertar la aletargada economía haitiana.
"El expresidente ha mantenido un notable compromiso filantrópico con la nación antillana a través de la Iniciativa Global Clinton.
"Clinton señaló que el pueblo y el Gobierno de Haití tienen la capacidad de superar los graves daños que causaron las cuatro tormentas que arrasaron el país el año pasado". Al día siguiente, la misma agencia noticiosa informaba que la señora Clinton, Secretaria de Estado, llena de júbilo, declaró que "Bill era un enviado estelar". Por su parte, "el Secretario de la ONU confirmó que había nombrado a Clinton como su nuevo enviado especial para Haití. Estuvimos juntos hace dos meses en ese país y su presencia ayudó a levantar la conciencia de la comunidad internacional sobre los problemas del país caribeño.
"La ONU teme que tras un período de varios años de relativa calma apuntalada por la MINUSTAH la inestabilidad política vuelva al país."
Se vuelve a repetir en el nuevo despacho la historia de "los cuatro ciclones y tormentas que causaron 900 muertos, ocasionaron 800 mil damnificados y destruyeron la escasa infraestructura civil del país".
La historia de Haití y su tragedia es mucho más compleja.Después de Estados Unidos que proclamó la soberanía en 1776, Haití fue el segundo país de este hemisferio que conquistó la independencia el año 1804. En el primer caso, los descendientes blancos de los colonos que fundaron las 13 colonias inglesas, creyentes fervorosos, austeros e instruidos, que eran propietarios de tierras y de esclavos, sacudieron el yugo colonial inglés y disfrutaron de la independencia nacional, no así la población autóctona, ni los esclavos africanos o sus descendientes, que carecían de todo derecho, a pesar de los principios incluidos en la Declaración de Philadelphia.
En Haití, donde más de 400 mil esclavos trabajaban para 30 mil propietarios blancos, por primera vez en la historia de la humanidad los hombres y mujeres sometidos al odioso sistema fueron capaces de abolir la esclavitud, mantener y defender un estado independiente, luchando contra soldados que habían puesto de rodillas a las monarquías europeas.
Aquella etapa coincidió con el auge del capitalismo y el surgimiento de poderosos imperios coloniales, que dominaron las tierras y los mares del planeta durante siglos.
Los haitianos no fueron los culpables de su actual pobreza, sino las víctimas de un sistema impuesto al mundo. No inventaron el colonialismo, el capitalismo, el imperialismo, el intercambio desigual, el neoliberalismo ni las formas de explotación y saqueo que han imperado en el planeta durante los últimos 200 años.
Haití dispone de 27 750 kilómetros cuadrados de superficie donde, según estimados confiables, la población alcanzó ya, en el 2009, la cifra de 9 millones de habitantes. El número de personas por kilómetro cuadrado de tierra cultivable se eleva a 885, uno de los más altos del mundo, sin desarrollo alguno de industrias u otros recursos que le permitan adquirir el mínimo de medios materiales indispensables para la vida.
El 53 por ciento de la población vive en el campo, la leña y el carbón constituyen el único combustible doméstico disponible para gran parte de las familias haitianas, lo que dificulta la reforestación. La ausencia de bosques, que con el suelo mullido de hojas, ramas y raíces, retienen el agua, facilita el daño humano y económico que las lluvias intensas ocasionan en poblados, caminos y cultivos. Los huracanes, como es sabido, causan daños adicionales considerables, que serán cada vez mayores si el clima continúa cambiando aceleradamente. No es un secreto para nadie.
Nuestra cooperación con la población de Haití comenzó hace diez años, cuando precisamente los huracanes George y Mitch azotaron el Caribe y a países de Centroamérica.
René Preval ejercía el cargo de Presidente de Haití y Jean-Bertrand Aristide era jefe de Gobierno. El primer contingente de 100 médicos cubanos fue enviado el 4 de diciembre de 1998. La cifra de colaboradores cubanos de la salud en Haití se elevó posteriormente a más de 600.
Fue en aquella ocasión cuando se creó la Escuela Latinoamericana de Medicina, ELAM, donde estudian actualmente más de 12 mil jóvenes latinoamericanos. A partir de entonces se concedieron a los jóvenes haitianos cientos de becas en la Facultad de Medicina de Santiago de Cuba, una de las más experimentadas del país.
En Haití el número de escuelas primarias había crecido e iba avanzando. Hasta las familias más humildes ansían que sus hijos estudien, como única esperanza de que puedan sobrevivir a la pobreza laborando dentro o fuera de su país. El programa cubano de formación de médicos fue bien recibido. Los jóvenes seleccionados para estudiar en Cuba tenían buena preparación básica, herencia quizás de los avances de Francia en ese terreno. Debían emplear un año en el curso premédico, que incluía también el idioma Español. Ha constituido una buena cantera de médicos de calidad.
En nuestras facultades médicas se han graduado como especialistas en Medicina General Integral 533 jóvenes haitianos, de ellos, 52 estudian en Cuba una segunda especialidad que se necesita actualmente. Otro grupo de 527 ocupan las matrículas que le corresponden a la República de Haití.
En ese país laboran en la actualidad 413 profesionales cubanos de la salud que prestan gratuitamente sus servicios a ese pueblo hermano. Los médicos cubanos están presentes en los diez departamentos del país y en 127 de las 137 comunas. También prestan servicios más de 400 médicos haitianos formados en Cuba, y los alumnos del último año que realizan la práctica docente en el propio Haití junto a nuestros médicos, lo que hace un total de más de 800 jóvenes haitianos consagrados a los servicios médicos en su Patria. Esa fuerza crecerá cada vez más con los nuevos graduados haitianos.
El reto fue duro, los médicos cubanos se encontraron con problemas difíciles. La mortalidad infantil era superior a 80 por cada mil nacidos vivos, la perspectiva de vida estaba por debajo de los 60 años, la prevalencia del Sida en la población adulta en el año 2007 alcanzaba la cifra de 120 mil ciudadanos. Decenas de miles de niños y adultos de diversas edades mueren todavía cada año por enfermedades infectocontagiosas como tuberculosis, malaria, diarreas, dengue y por malnutrición, por señalar solo algunos índices. El propio VIH es ya una enfermedad que puede enfrentarse y garantizar la vida de los pacientes. Pero esto no se logra en un año; es imprescindible una cultura de salud, que el pueblo haitiano adquiere con creciente interés. Se observan avances que demuestran la posibilidad de mejorar considerablemente los índices de salud.
En tres centros oftalmológicos creados en Haití, han sido operados de la vista 37109 pacientes. Los casos que allí no pueden operarse por su complejidad, se envían a Cuba, donde son atendidos sin costo alguno.
Con la cooperación económica de Venezuela, se están creando 10 Centros de Diagnóstico Integrales, equipados con tecnología moderna que ya está adquirida.
Más importante que los recursos que la comunidad internacional pueda aportar, es el personal humano que utilice tales recursos.
Nuestro modesto apoyo al pueblo de Haití ha sido posible a pesar de que los ciclones de que habló Clinton nos golpearon también a nosotros. Una buena prueba de que lo que ha faltado en el mundo es la solidaridad.
Podría hablarse igualmente del aporte cubano a los programas de alfabetización y en otros campos, a pesar de nuestros limitados recursos económicos. Pero no deseo extenderme ni es deseable hacerlo para hablar de nuestro aporte. Me concentré en la salud, porque es un tema ineludible. No tememos que otros hagan lo que estamos haciendo. Los jóvenes haitianos que se forman en Cuba están convirtiéndose en los sacerdotes de la salud, que en número creciente ese pueblo hermano requiere.
Lo más importante es la creación de nuevas formas de cooperación que este mundo egoísta tanto necesita. Los organismos de Naciones Unidas pueden testimoniar que Cuba está aportando lo que ellos califican como Programas Integrales de Salud.
Nada se puede improvisar en Haití y nada será fruto del espíritu filantrópico de institución alguna.
Al proyecto de la Escuela Latinoamericana de Medicina, se añadió más tarde el nuevo programa de formación en Cuba de médicos procedentes de Venezuela, Bolivia, el Caribe, y otros países del Tercer Mundo, a medida que sus programas de salud lo demandaban con urgencia. Hoy sobrepasan la cifra de 24 mil jóvenes del Tercer Mundo los que estudian Medicina en nuestra Patria. Ayudando a otros nos hemos desarrollado también en ese campo, y constituimos una importante fuerza. íEso, y no el robo de cerebros, es lo que practicamos! ¿Pueden afirmar lo mismo los países ricos y superdesarrollados del G-7? íOtros seguirán nuestro ejemplo! íNo lo dude nadie!

Fidel Castro Ruz
Mayo 24 de 2009
4 y 17 p.m
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http://www.escambray.cu/Esp/Especial/Fidelreflex/Ehaiti090525708.htm
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http://tvcamaguey.blogspot.com/2009/05/nada-se-puede-improvisar-en-haiti.html
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mardi 14 avril 2009
Cuba: Réactions de Fidel Castro à la levée des restrictions américaines
Dans une rue de La Havane (photo: Reuters, 14 avril 2009)
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AFP - le 14 avril 2009, 15h22
Le dirigeant cubain Fidel Castro a exigé lundi du président américain, Barack Obama, la fin du "blocus" contre l'île et refusé toute "aumône", en réagissant à la levée par les USA des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent des Américano-Cubains vers leurs pays.
"Du blocus, qui est la plus cruelle des mesures, on n'a pas dit un mot", a affirmé Castro en commentant lundi la décision annoncée par Washington, dans un article publié sur le site internet officiel Cubadebate.
Cuba "n'accuse pas Obama des atrocités commises par d'autres gouvernements des Etats-Unis" et ne doute pas de "sa sincérité et de sa volonté de changer la politique et l'image des Etats-Unis", affirme cependant Fidel Castro.
"Elle comprend qu'il a livré une bataille très difficile pour être élu, malgré des préjugés de plusieurs siècles", ajoute-t-il, en expliquant que c'est pour cela que son frère, le président Raul Castro, a exprimé sa bonne disposition à dialoguer "sur la base du respect le plus strict de la souveraineté".
Le leader cubain souligne le mouvement à l'intérieur et à l'extérieur des Etats-Unis en faveur de l'élimination de l'embargo, imposé en 1962, et affirme que "les conditions sont créées pour qu'Obama utilise son savoir faire à conduire une politique constructive qui mette fin à celle qui a échoué depuis presque un demi-siècle".
Dans son article, intitulé "Du blocus, on n'a pas soufflé mot", Castro rappelle les termes du conseiller de l'administration américaine pour l'Amérique Latine, Dan Restrepo, qui a affirmé en annonçant la décision que ces mesures constituaient "des pas pour tendre la main au peuple cubain" et en faveur de "la liberté de Cuba".
"Cuba a résisté et résistera encore. Elle ne tendra jamais la main pour demander l'aumône. Elle marchera de l'avant la tête haute, en coopérant avec les peuples frères d'Amérique Latine et des Caraïbes, qu'il y ait ou non des Sommets des Amériques, qu'Obama préside ou non les Etats-Unis", souligne-t-il.
La levée des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent à Cuba a été annoncée à la veille du Sommet des Amériques qui doit se tenir à Trinidad et Tobago et au cours duquel les présidents d'Amérique Latine ont l'intention de demander la levée de l'embargo contre Cuba.
"Il ne manque plus qu'Obama persuade tous les présidents latino-américaines que le blocus est inoffensif", ironise l'ex-président cubain, que la maladie a éloigné du pouvoir depuis près de trois ans.
Cuba, exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) depuis 1962, n'est pas invitée à participer aux sommets des Amériques.
La levée des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent à Cuba a été annoncée à la veille du Sommet des Amériques qui doit se tenir à Trinidad et Tobago et au cours duquel les présidents d'Amérique Latine ont l'intention de demander la levée de l'embargo contre Cuba.
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//Cuba: Fidel Castro réagit à la levée des restrictions américaines en refusant "toute aumône"
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//Cuba : Obama ordonne la levée de restrictions
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mercredi 4 mars 2009
Cuba: Fidel Castro approuve la disgrâce de deux dirigeants

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Source: Liberation.fr, 4 mars 2009
(Source AFP)
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http://www.liberation.fr/monde/0101472647-cuba-fidel-castro-approuve-la-disgrace-de-deux-dirigeants
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Une nouvelle ère pour les Affaires étrangères avec Obama?
Felipe Pérez Roque, 43 ans dont 10 à la tête de la diplomatie de son pays, était le seul dirigeant né après le début de la révolution en 1959. Il est l’homme à l’origine du rapprochement entre le gouvernement cubain et les autres pays latino-américains. Récemment, l’Argentine Cristina Kirchner et le Brésilien Lula - le Vénézuélien Chávez est lui un habitué - ont fait le voyage sur l’île. Las, il est remplacé par son vice-ministre, Bruno Rodriguez.
Carlos Lage, un vice-président sans réelle occupation