samedi 28 avril 2012

Mémoires de Toussaint Louverture annotés par Saint-Rémy et autres documents

On trouvera ci-après un lien vers les Mémoires de Toussaint Louverture.

Gallica/BnF/ Mémoires de Toussaint annotés par Saint-Rémy et autres documents importants, 1853, 164 pages.

On trouvera aussi les réflexions Napoléon sur les circonstances entourant sa décision d'envoyer son armée à Saint-Domingue et sur ses regrets de n'avoir pas négocié avec Toussaint.

On trouvera également, entre autres choses, le récit de la cérémonie, à Port-au-Prince, de la reconnaissance de l'indépendance d'Haïti en 1825 par Sa Majesté Très Chrétien, le roi de France Charles X.

Le document peut être téléchargé gratuitement de la Bibliothèque nationale de France.

lundi 23 avril 2012

Élections présidentielles françaises / Le prochain président sera-t-il de gauche ou de droite ?


Par Dr. Pierre Montès
LCDP-Politique - Mise à jour du 24 avril 2012

Hier 22 avril 2012, les électeurs français se sont prononcés au premier tour des présidentielles. Le candidat du Parti socialiste, François Hollande, est arrivé en tête avec 28,6% des suffrages exprimés, tandis que le Président sortant Nicolas Sarkozy (droite) est classé second avec 27,2% des suffrages exprimés.

Le Front National, un parti d'extrême droite, a marqué des points. En effet, sa candidate, Marine Le Pen, est classée troisième avec 17,9%.

François Hollande affrontera Nicolas Sarkozy au second tour le 6 mai prochain. Leur sort dépendra peut-être très fortement des électeurs du Front national.

Le tableau ci-dessous présente les résultats du premier tour (1) et propose deux des scénarios possibles au second tour.

Le premier scénario suppose une répartition des votes des partisans de Marine Le Pen en faveur des deux candidats dans les proportions suivantes: 25% en faveur de François Hollande, 75% en faveur de Nicolas Sarkozy. (Un analyste de la scène politique française a proposé la répartition (35%, 65%)).

Selon le premier scénario, François Hollande serait élu président avec 52,9% de voix.

Le second scénario suppose une répartition des votes des partisans de Marine Le Pen en faveur des deux candidats dans les proportions suivantes: 0% en faveur de François Hollande, 100% en faveur de Nicolas Sarkozy.

Selon ce deuxième scénario, Sarkozy serait élu président avec 51,6% de voix.

La lutte sera chaude entre les deux candidats d'ici au 6 mai prochain.

LCDP-Politique souhaite que le candidat socialiste gagne les élections présidentielles. Pour ce faire, il faudra que François Hollande séduise les partisans de Marine Le Pen. S'il réussit ce tour de force, ce sera alors l'occasion de dire encore une fois: l'impossible n'est pas français !

À lire aussi l'éditorial d'Anne Sinclair (2).

Tableau des résultats du premier tour et scénarios possibles au second tour.-





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(1) Source des résultats du premier tour: france-politique.fr.

jeudi 5 avril 2012

Civils armés, « Je ne suis pas leur chef » dit Guy Philippe

NDCDP-Politique.- Nous avons retrouvé dans l'article ci-dessous des propos similaires à ceux tenus par le Commandant Guy Philippe sur Radio Vision 2000 le 4 avril 2012 dans l'émission "Invité du jour". 


Par Robenson Geffrard

Source: lenouvelliste.com, 4 avril 2012


Même s'il a toujours supporté publiquement le mouvement des « civils armés », l'homme fort du département de la Grand 'Anse nie toute implication dans l'armement de ces gens. Guy Philippe, qui revient en force sur la scène politique après plusieurs années dans le maquis, se dit prêt à aider à trouver une solution à ce problème.


Guy Philippe est de retour. Il est partout. Il n'est plus dans le maquis. Pour lui, la revendication des hommes et femmes armés qui occupent plusieurs bases à travers le pays est juste. L'armée a été injustement démobilisée par l'ancien président Jean-Bertrand Aristide. Selon le leader du Front pour la reconstruction nationale (FRN), le pays fait face actuellement à une crise d'institution avec cette question de remobilisation ou pas de l'armée. Guy Philippe se voit partie prenante dans une solution.

« Lors de la manifestation du 29 mars dernier des anciens militaires dans le Nord, je leur ai donné mon appui parce que je pense que leur revendication est juste et constitutionnelle. J'ai de très bons rapports avec les commandants de toutes les bases - Cap-Haïtien, Hinche, Limbé, Ouanaminthe. Ils réclament justice et réparation. Anarchiquement et illégalement, en janvier 1995, le président Jean-Bertrand Aristide avait démobilisé l'armée. Et, depuis lors, ces hommes sont dans la rue. Personne, aucune autorité morale du pays, n'a pris leur défense contre cette injustice », s'indigne l'ancien chef des insurgés dans une interview accordée au Nouvelliste, mercredi.

L'ancien chef des rebelles en 2004 contre le président Aristide se vante d'avoir pris ses responsabilités dans le dossier. « J'ai été leur porte-parole, j'essaie de parler à certains membres du gouvernement pour voir dans quelle mesure on peut trouver une solution à ce problème... », dit-il.

Cependant, Guy Philippe veut faire croire qu'il ignore tout de ces « anciens militaires ». Il ne sait pas de qui ils reçoivent leurs consignes. Mais il est sûr que cela ne vient pas de lui. « Je n'ai aucun mandat en ce sens. Je suis juste un citoyen responsable qui veut aider son pays. Je ne sais pas s'ils ont un état-major, je ne sais pas qui les commande, je ne sais pas comment ils fonctionnent, d'où proviennent leurs moyens, leurs armes, je ne sais pas... »

L'ancien commissaire de police ne sait qu'une chose de ces hommes armés: ils réclament justice, réparation et la remobilisation de l'armée.

A l'émission Panel Magik sur la Radio Magik 9 le 16 mars dernier, le sergent Yves Jeudy, l'une des têtes pensantes du mouvement basé au camp Lamentin, avait clairement dit que les armes qu'ils utilisent actuellement sont les mêmes qui ont servi en 2004 pour combattre l'ancien président Jean-Bertrand Aristide. A cette époque, Guy Philippe était le chef des insurgés.

« Nous avions déposé les armes depuis mars 2004 après avoir délivré Haïti de la dictature », rétorque Guy Philippe, soulignant qu'il y avait à cette époque plusieurs cérémonies de remise d'armes et que l'ancien Premier ministre Gérard Latortue les avait lui-même récupérées. Une façon pour lui de dire que les armes dont se servent les civils qui occupent des bases à travers le pays ne viennent pas de lui.

A la question de savoir comment gérer l'épineuse question des anciens ou futurs militaires, Guy Philippe conseille au chef de l'Etat de les rencontrer, les écouter et trouver une solution pacifique, à la lumière de la Constitution, ce qui sera bon pour le pays. « C'est un problème politique. C'est le président et les anciens militaires qui doivent trouver une solution rapide. Car plus les jours passent, plus la situation tend à dégénérer. Il y aura plus de bases, plus d'anciens militaires... »

Pour Philippe, le président Martelly, qu'il avait publiquement soutenu lors des élections, est toujours son ami. Mais « le président Martelly a son organisation politique, j'ai la mienne. Il n'y a aucun problème entre nous, je fais toujours confiance au chef de l'Etat. Je lui demande tout simplement de se remuer et de faire ce que la population attend de lui... »

L'ancien commissaire de police n'a pas voulu dire au Nouvelliste la dernière fois qu'il a rencontré ou parlé au téléphone avec son ami le président de la République. « C'est une information personnelle entre moi et le président », répond-il laconiquement à cette question précise.

Par ailleurs, Guy Philippe, qui a été pendant un certain temps dans le maquis, se félicite du fait que « la Direction centrale de la police judiciaire n'a aucun mandat contre lui. La DCPJ a dit à mon avocat qu'elle n'a rien à me reprocher. Alors je ne vois pas pourquoi je devrais me cacher », dit-il tout, accusant l'ancien président Préval d'avoir voulu le faire assassiner.

Il faut rappeler qu'après plusieurs opérations menées par la police nationale et la Drug Enforcement Agency (DEA) dans la commune de Pestel en 2009 pour tenter de capturer l'ancien chef de file de la lutte armée anti-Aristide, le ministre de la Justice de l'époque, Me Jean Joseph Exumé, avait confirmé le mercredi 3 juin qu'un mandat avait été émis contre le leader du Front pour la reconstruction nationale (FRN), Guy Philippe.

« Guy Philippe, le responsable du Front pour la reconstruction nationale (FRN), est officiellement recherché par les autorités haïtiennes », avait déclaré le ministre de la Justice, Jean Joseph Exumé. Cependant, le ministre n'avait voulu donner aucune information supplémentaire sur la nature et l'origine de ce mandat, c'est-à-dire si Guy Philippe était recherché par la justice haïtienne ou par la justice étrangère.


Robenson Geffrard

mercredi 4 avril 2012

Commandant Guy Philippe

Commandant Guy Philippe en 2004


J'ai éntendu une entrevue que Guy Philippe a accordée à la journaliste Marie-Lucie Bonhomme sur Vision 2000 ce matin mercredi 4 avril 2012.

On se le rappelle: Guy Philippe avait, en 2004, pris la tête d'un groupe armé pour chasser du pouvoir le dictateur Jean-Bertrand Aristide.
Guy Philippe, c'est tout un bonhomme: un politicien dont le style est plus proche de celui de Michel Martelly que de celui des politiciens traditionnels. J'aime ça.

Guy Philippe sera candidat au poste de Sénateur aux plus prochaines élections.

Je devine qu'il sera candidat à la présidence en 2015-2016.

Si l'entrevue devient disponible sur le Web, je mettrai ici le lien vers elle.