vendredi 6 novembre 2009

Histoire du mur de Berlin


Au tout début de novembre 1989, il y a donc vingt ans, je participais à Tempe, en Arizona, à une conférence internationale sur la conception géométrique assistée par ordinateur (CAGD) organisée à l'Université d'État de l'Arizona (ASU) par l'éminent professeur de mathématiques, Robert Barnhill (1).

C'était donc quelques jours avant la chute du «mur de la honte» (9 novembre 1989).

On débattait dans les médias de la réunification des deux Allemagne et ça bougeait vite sur le terrain, en Allemagne. À un étudiant allemand (de l'Ouest) au doctorat en mathématiques qui assistait à la conférence en compagnie de son professeur, Dr. Josef Hoschek, j'ai demandé est-ce qu'il pensait que la réunification des deux Allemagne était une chose possible. Il m'a répondu sans ambages, dans son anglais, que cela était impensable. Cela signifiait pour moi qu'il n'était pas d'accord pour la réunification.

La conférence prit fin le 6 novembre 1989. Revenu à Montréal, en passant par Chicago, j'apprenais, trois jours plus tard, le 9 novembre 1989, la chute du mur de Berlin et la réunification des deux Allemagne. J'ai donc tout de suite pensé à la conversation que j'ai eue avec cet étudiant allemand en Arizona quelques jours auparavant. Je m'imaginais dans quel état il a dû se trouver en apprenant cette nouvelle. Il devait y avoir, à l'époque, beaucoup d'allemands de l'Ouest qui furent du même avis que cet étudiant.

Pour lire l'histoire du mur en français, cliquez sur: mur de Berlin, ou en anglais, cliquez sur Berlin wall.
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(1) À cette conférence, j'ai eu l'occasion de rencontrer des mathématiciens parmi lesquels, je cite de mémoire: Josef Hoschek, Philip Davis, Pierre Jean Laurent, Richard Franke, Alain Le Méhauté, Gerald Farin, Gregory Nielson, Thomas Foley, Kestutis Salkauskas, etc. Au cours de cette conférence, j'ai longuement discuté avec le professeur Salkauskas du krigeage de Georges Matheron; j'ai également discuté avec lui de son livre Curves and Surfaces qu'il venait de publier et que je venais de lire à Montréal; dans ce livre une place était faite au krigeage (kriging) en tant qu'interpolateur. J'ai longuement parlé au professeur Laurent et j'ai échangé un peu avec le professeur Franke qui connaissaient bien la méthode du krigeage, autant que le professeur Salkauskas. Je reviendrai un jour sur ce sujet dans Le coin de Pierre-Mathématiques appliquées.

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