samedi 4 février 2012

Haïti: De «l'union intime» entre le Premier ministre et son Président

Par Dr. Pierre Montès

Le Président Martelly veut le plus grand bien au plus grand nombre d'haïtiens. J'aime beaucoup ça.

Il est sur tous les fronts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

C'est ce genre de Président qu'Haïti avait besoin depuis 1986.

Pendant vingt-cinq ans, des avalanches de boues (lavalas) ont envahi les maisons, les champs et les rues. Le temps du grand nettoyage des lieux est enfin arrivé. Le Président Martelly organise ce nettoyage. De plus, il tient à y participer directement, quotidiennement. J'aime beaucoup ça.

On ne pourra pas empêcher le Président de participer au koumbit qu'il est en train d'organiser! Que chaque ministre du gouvernement, y compris le Premier ministre, se le rappelle constamment. Sinon, le Président le leur rappellera à chaque fois.


Le Premier ministre Garry Conille doit se considérer comme le paratonnerre du Président Michel Martelly. Il doit donc le protéger contre les attaques des ses adversaires en tout temps et en tout lieu. 

Le Premier ministre Garry Conille a le devoir de tenir le chef de l'État, son Président, au courant de ses activités en tant que chef du gouvernement.

Il doit exister entre les deux hommes un lien si étroit et si fort que les parlementaires ne pourront jamais réussir à le relâcher.

Il est bon que le Premier ministre ait toujours en tête l'histoire de Tarpeia. Il ne doit pas se laisser amadouer par ceux qui sont contre le changement, ceux qui sont contre le Président Martelly.

Du Président Martelly, je dirai au Premier ministre Conille, paraphrasant les conseils de Kerverseau à Hédouville au sujet du comportement que ce dernier devait avoir vis-à-vis de Toussaint Louverture:

«Les forces qui vous manquent, vous les trouverez dans votre union intime avec le Président Michel Martelly. C'est un homme de grand sens, dont l'attachement à Haïti ne peut être douteux, dont la fermeté égale la prudence..., qui jouit de la confiance de toutes les couleurs et qui a sur la sienne un ascendant qu'aucun contrepoids ne peut balancer. Avec lui, vous pouvez tout. Sans lui, vous ne pouvez rien.» 


Quant au Président Martelly, je lui dirai simplement ce que m'avait dit le Général Pierre Merceron, Ministre de l'intérieur et de la défense nationale, le samedi 4 janvier 1986, la première fois de ma vie que je l'ai rencontré, à une réunion de travail au bureau du Ministre de l'information, le Dr. Adrien Raymond, à Delmas. Pendant une pause-santé, après quelques heures de discussions où il avait entendu mes argumentations sur les questions débattues, le général Merceron mit sa main droite sur mon épaule gauche et me dit ceci:

«...Vous êtes un saint. Restez comme vous êtes. Et aucun malheur ne vous arrivera.» 

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