jeudi 30 avril 2009
Les 100 jours d'Obama commentés à l'émission de Christiane Charette
Joyce Napier est une excellente journaliste à la télé de la SRC, basée à Washington;
Marc-Laurendeau est un excellent journaliste à l'émission C'est Bien Meilleur le Matin et s'occupe de questions politiques telles que traîtées dans les journaux, entre autres choses;
Donald Cuccioletta est professeur, historien, analyste, connaisant très bien la politique américaine;
Jean-François Lisée est politologue, directeur du CÉRIUM.
Le premier des deux liens suivants vous donnera accès à la chronique, le deuxième lien vous permettra d'écouter les invités: très intéressantes discussions.
//Les 100 jours de Barack Obama, président cool
http://www.radio-canada.ca/emissions/christiane_charette/2008-2009/chronique.asp?idChronique=79624
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Cliquez sur le lien suivant pour écouter:
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http://www.radio-canada.ca/Medianet/2009/CBF/ChristianeCharette200904290906_1.asx
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Barack Obama: Greatest hits from '100 Days' stories
Photo: AP , April 29, 2009
mercredi 29 avril 2009
Ils ont osé, sans surprise, hélas !
Secrétaire Générale du RDNP
Port-au-Prince, le 28 avril 2009
Les tractations, compromissions, marchandages ont dû être laborieux, sinon on ne comprendrait pas le temps long écoulé pour comptabiliser des votes qu’ils n’ont tout de même pas pu trop gonfler, même si les 11,8% ont stupéfié les observateurs, les citoyens qui avaient fréquenté les centres de vote et les secteurs les plus lucides de la communauté internationale pourtant complaisante, qui avaient estimé que le taux ne saurait, raisonnablement, dépasser 5 ou 6%. Il fallait prouver que l’abstention massive était conforme à la nature d’une élection partielle, répondait à un manque d’intérêt des citoyens, et l’on a été jusqu’à accuser les candidats eux-mêmes qui n’auraient pas fait campagne avec détermination, en outre féliciter un parti politique qui avait orchestré la non-participation parce qu’il n’avait pas utilisé la violence !
Sur l’organisation désastreuse des élections, tout a été dit et répété et l’unanimité dans les critiques n’était guère difficile à trouver, tant les évidences crevaient les yeux et défiaient la décence : brouillage systématique des points de repère pour désorienter les électeurs ; listes électorales incomplètes et inaccessibles; légèreté ahurissante du CEP demandant aux citoyens, même ceux qui, en majorité, n’ont accès ni à l’électricité, ni aux nouvelles techniques de l’information, de chercher sur Internet leur Bureau de vote d’ailleurs astucieusement déplacé depuis trois ans, initiative aussi imbécile que coupable par insouciance sociale et mépris pour la population ; interdiction de circulation des véhicules publics, condamnant les électeurs à des déplacements insensés ; matraquage toléré d’avertissements dissuasifs macabres mais efficaces. Tout était mis en place pour une abstention programmée et annoncée.
Nous, du RDNP, avions beaucoup réfléchi avant de participer à ces élections et, sans doute, comme nos membres, des observateurs ont pu s’étonner qu’un grand parti comme le nôtre n’ait présenté que trois candidats. Nous avons estimé que s’abstenir n’était pas une attitude responsable, qu’il fallait contraindre ceux qui, hélas, occupent le pouvoir sans gouverner, à révéler leurs intentions et surtout, par respect pour le Sénat de la République éviter, autant que possible, que certains candidats présentés ne parviennent à occuper un siège dans cette institution : de même que nous avons refusé d’endosser des candidatures qui ne correspondaient pas à nos principes et à nos valeurs, nous voulions, avec d’autres partis politiques, offrir des choix alternatifs, au nom de la morale publique dans laquelle nous croyons.
Ils ont osé. Les résultats fabriqués du premier tour ont montré que les craintes de grossière manipulation étaient bien en deçà des anticipations les plus pessimistes.
Ils ont osé. Le taux de participation, soigneusement calculé pour être toléré par une population affectée par une lassitude frisant d’ailleurs l’indifférence, l’a été aussi par complaisance et par une vision de certains membres de la communauté internationale qui ne les accepteraient pas chez eux mais qui estiment que, voyons, c’est Haïti, que voulez-vous ? Ils ne sont pas mûrs pour la démocratie, alors ! Et puis, pour une élection partielle, c’est normal. Cela se passe ailleurs…Soit ! Mais dans quelles conditions régulières d’organisation administrative ?
Ils ont osé. Des citoyens honnêtes, compétents, sont mis sur le banc de touche, sans doute écœurés, leurs procès verbaux en poche, rapportés par leurs mandataires ; ils n’acceptent pas que, dans nombre de bureaux, ils n’aient même pas recueilli un seul vote ! Ils se préparent à entamer une procédure de protestation, acte de courage qu’il faut encourager, mais sans illusion.
Ils ont osé, hélas, pour le pays, pour tous ceux qui croient encore qu’il est possible d’organiser un jour des élections honnêtes, avec un CEP qui ne soit pas aux ordres du pouvoir politique, pour des partis et des candidats potentiels qui estiment que gagner une élection ne devrait pas être le produit de falsifications et de magouilles, que la population mérite autre chose que cet exercice mafieux de captation audacieuse et insolente de votes.
Nous ne donnons pas de consigne de vote à nos militants et nous respectons celles des partis et des groupes avec lesquels nous poursuivons un dialogue constructif. Nous invitons tous nos compatriotes, d’ores et déjà, à engager leur détermination, mobiliser leurs forces et affermir leur courage pour produire la seule alternative efficace au fiasco qui vient de nous être imposé : préparer courageusement, pacifiquement, le remplacement de cette équipe au pouvoir, lorsque viendra le moment.
Plus que jamais, l’avenir sera ce que nous voulons qu’il soit. Ce qui vient de se passer est une épreuve de plus qui doit conforter notre détermination pour construire, enfin, une Haïti engagée sur la voie de la démocratie, du développement durable et de la justice sociale.
dimanche 26 avril 2009
Québec/ Relation amoureuse entre Nathalie Normandeau et François Bonnardel
C'est l'essentiel des réponses de la ministre aux journalites qui l'ont interrogée au sujet de sa relation amoureuse avec le député de l'opposition.
samedi 25 avril 2009
Président René Préval / Il portait donc un costume
Au déjeuner, Obama a demandé d'être placé à côté des Présidents of de Colombie et du Pérou, a déclaré McDonough.
Au dîner, Obama a demandé d'être placé à côté des Présidents d'Haïti et du Chili.
mardi 21 avril 2009
Haiti / A Concise History of the U.S. Army in Operation Uphold Democracy
Il s'agit d'un rapport écrit en 1998.
Il décrit en détail l'opération militaire américaine contre Haïti en septembre 1994.
Cette opération militaire américaine permettra le retour d'exil en octobre 1994 du « mal absolu », Jean-Bertrand Aristide.
JBA avait été renversé par une opération militaire des FADH en septembre 1991, opération qualifiée de «correction démocratique» par son auteur, le sympathique Général Raoul Cédras.
Voici la table des matières du rapport:
Illustrations
Tables
Foreword
Preface
Acknowledgments
1. The Historical Context of America Intervention
2. Planning for "Intervasion": The Strategic and Operational Setting for Uphold Democracy
3. Operation Uphold Democracy: The Execution Phase
4. Old Principles and New Realities: Measuring Army Effectiveness in Operation Uphold Democracy
5. Uphold Democracy: A Comparative Summary and Conclusion
Appendix A. Historical Chronology of Haiti
Appendix B. U.S. Army Order of Battle, Operation Uphold Democracy
Appendix C. U.S. Military Linguists, Haiti, 1994-1995
Appendix D. Governors Island Accord
Appendix E. Text of U.S.-Haiti Agreement, September 18,1994
Appendix F. Haiti's Rulers Since Independence
Appendix G. Rules of Engagement, Haiti
Glossary
Select Bibliography
Notes
On peut lire ce long rapport en question en cliquant sur le lien ci-après.
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http://www.globalsecurity.org/military/library/report/1998/kretchik.htm
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lundi 20 avril 2009
À la Conférence de l'ONU sur le racisme à Genève, Ahmadinejad qualifie le gouvernement israélien de « gouvernement raciste »
vendredi 17 avril 2009
Le couple présidentiel a déclaré 2 millions d'euros de revenus en 2008
L'essentiel de cet argent provient des droits d'auteur que perçoit le chef de la première puissance mondiale pour ses livres Les Rêves de Mon Père et L'Audace d'Espérer. Les droits d'auteur de l'homme de Washington se sont élevés à 2,5 millions de dollars (1,9 million d'euros) en 2008 comme en 2007.
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jeudi 16 avril 2009
GUY PHILIPPE: LE MOUTON NOIR
Président du Parti
Miami, Floride
Notre unique souhait en ces temps des fêtes de Pâques où toutes les religions soulignent l’immortalité et l’éternité du Christ, c’est qu’à force d’empoignades multiples et de combats multiformes, notre Patrie, elle aussi, finisse par ressusciter de ses cendres, tel un phénix que les balles des chimères ne peuvent pas atteindre. Tant s’en faut que nous nous sentions, toujours, obligés de monter aux barricades pour répondre aux hurlements des loups et au braiment des ânes. Car, ce pays nôtre doit compter sur sa réserve de citoyens verticaux capables de dénoncer les dérives du pouvoir politique et de révéler les voies et moyens pour parvenir à une réorientation du cursus historique. Il est vrai que l’on commette tous des erreurs. Mais il est aussi certain que l’intelligence proactive et la raison raisonnante doivent rester des boussoles pour nos choix de société et des atouts maîtres pour interpréter l’expression de certaines démarches. La nouvelle de Guy Philippe sur son chemin de Damas n’a rien de surprenant. Les Lavalassiens ne lui pardonneront jamais sa victoire sur les forces obscures et immorales. Voilà pourquoi, aujourd’hui, je réactive ma lettre à Guy Philippe qui se révèle d’actualité pour attirer l’attention sur la réalité qui est nôtre. Aussi, dans cette course inexorable où des enfants dénaturés poussent la Patrie vers l’abîme ai-je pensé à soumettre à la réflexion de tous ceux qui constituent l’épine dorsale de la Nation ces mots qui sont autant de cris de cœur tirés de la poussière de mes archives.
Bonne lecture.
« Et ton nom paraîtra dans la race future »
« Aux humbles et aux rois, la plus forte blessure »
« D’où le sang a coulé pour qu’enfin au summum »
« De la vie, l’homme cesse d’être un loup pour l’homme »
Cher Compatriote
Guy Philippe, Candidat à la Présidence d’Haïti ou Guy Philippe, jeune Chef d’une armée de rebelles qui a fini par chasser de la scène politique nationale l’un des pires satrapes que le pays ait connus? Au fond, l’un n’exclut pas l’autre, quand on pense qu’au siècle dernier, les chefs de guerre Haïtiens avaient l’habitude de marcher sur Port-au-Prince à la tête de leurs troupes et d’assauter le pouvoir après s’être autoproclamés « Général en chef des insurgés et plus tard Président de la République ». Souvenons-nous d’Antoine Simon ou de Nord Alexis ou encore des fameux Présidents éphémères qui ont, pour ainsi dire, causé la première occupation militaire d’Haïti par les Forces Américaines. Ainsi va la vie et… au cours du siècle, comme mue par une fatalité dont tout le monde se lave les mains, l’histoire de mon pays se révèle une succession d’évènements malheureux causés le plus souvent par la mauvaise foi des uns et le crétinisme des autres, « l’aplaventrisme » permanent d’une soi-disant élite et l’ignorance séculairement crasse d’une population tenue en otage par le ventre.
Malgré votre jeune âge et tous les écarts inhérents à votre période de puissance, vous avez su donner à une dynastie de peureux et de lâches une leçon de bravoure : la seule dont l’écho sonore résonne toujours dans les forêts de la Crête-à-Pierrot pour convier les Haïtiens authentiques au rendez-vous de nouvelles victoires face aux Généraux Debelle ou Rochambeau et à toute la racaille qui les suivait dans leur entreprise d’infâmie.
mardi 14 avril 2009
Haïti / FORUM UEH/FAES SUR LA DECENTRALISATION ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL
Le Conseil Executif de l'UEH a le plaisir de vous inviter à participer à la cérémonie d’ouverture et aux premières activités du « Forum UEH-FAES sur la Décentralisation et le Développement Local » qui se tiennent les 14, 15 et 16 avril prochain à l’Auditorium de la Faculté des Sciences, de 3h00 a 5h00.
Ce Forum, fruit d’un partenariat entre l’Université d’Etat d’Haiti et le Fonds d’Assistance Economique et Social (FAES) héberge, entre autres, des tables rondes, des conférences, des débats à Port-au-Prince et en province. Il est destiné à relancer, élargir et approfondir les réflexions et débats sur les problématiques de la Décentralisation et du Développement Local et à favoriser un meilleur cadrage des actions devant être entreprises dans ces domaines.
Fritz Deshommes
Lieu: Faculté des Sciences
Date: 14, 15, 16 avril 2009
PROGRAMME
Mardi 14 avril 2009
2h30 – 3h00 : Arrivée des participants
3h00 – 3h30 : Cérémonie d’ouverture
- Directeur général du FAES
- Recteur de l’UEH
- Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales
3h30 – 4h00 : Décentralisation et Développement local par André Lafontant Joseph
4h00 – 4h30 : Développement Local : Cadre Conceptuel et Orientations Stratégiques par Myrtha Gilbert
4h30 – 5h30 : Débats
Mercredi 15 avril 2009
2h30 – 3h00 : Arrivée des participants
3h00 – 3h30 : Développement local et aménagement du territoire par Chantal Laurent
3h30 – 4h00 : Les dynamiques du développement en Haïti : la commune de Verettes face à la globalisation par Dr. Georges Eddy Lucien
4h00 – 5h00 : Débats
Jeudi 16 avril 2009
2h30 – 3h00 : Arrivée des participants
Expériences de développement local en Haïti :
3h00 – 3h30 : Expériences du Ministère de l'Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural par Camille Jacques
3h30 – 4h00: Expériences du FAES par un cadre du FAES
4h00 – 5h00: Débats et Clôture de la série
Cuba: Réactions de Fidel Castro à la levée des restrictions américaines
Dans une rue de La Havane (photo: Reuters, 14 avril 2009)
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AFP - le 14 avril 2009, 15h22
Le dirigeant cubain Fidel Castro a exigé lundi du président américain, Barack Obama, la fin du "blocus" contre l'île et refusé toute "aumône", en réagissant à la levée par les USA des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent des Américano-Cubains vers leurs pays.
"Du blocus, qui est la plus cruelle des mesures, on n'a pas dit un mot", a affirmé Castro en commentant lundi la décision annoncée par Washington, dans un article publié sur le site internet officiel Cubadebate.
Cuba "n'accuse pas Obama des atrocités commises par d'autres gouvernements des Etats-Unis" et ne doute pas de "sa sincérité et de sa volonté de changer la politique et l'image des Etats-Unis", affirme cependant Fidel Castro.
"Elle comprend qu'il a livré une bataille très difficile pour être élu, malgré des préjugés de plusieurs siècles", ajoute-t-il, en expliquant que c'est pour cela que son frère, le président Raul Castro, a exprimé sa bonne disposition à dialoguer "sur la base du respect le plus strict de la souveraineté".
Le leader cubain souligne le mouvement à l'intérieur et à l'extérieur des Etats-Unis en faveur de l'élimination de l'embargo, imposé en 1962, et affirme que "les conditions sont créées pour qu'Obama utilise son savoir faire à conduire une politique constructive qui mette fin à celle qui a échoué depuis presque un demi-siècle".
Dans son article, intitulé "Du blocus, on n'a pas soufflé mot", Castro rappelle les termes du conseiller de l'administration américaine pour l'Amérique Latine, Dan Restrepo, qui a affirmé en annonçant la décision que ces mesures constituaient "des pas pour tendre la main au peuple cubain" et en faveur de "la liberté de Cuba".
"Cuba a résisté et résistera encore. Elle ne tendra jamais la main pour demander l'aumône. Elle marchera de l'avant la tête haute, en coopérant avec les peuples frères d'Amérique Latine et des Caraïbes, qu'il y ait ou non des Sommets des Amériques, qu'Obama préside ou non les Etats-Unis", souligne-t-il.
La levée des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent à Cuba a été annoncée à la veille du Sommet des Amériques qui doit se tenir à Trinidad et Tobago et au cours duquel les présidents d'Amérique Latine ont l'intention de demander la levée de l'embargo contre Cuba.
"Il ne manque plus qu'Obama persuade tous les présidents latino-américaines que le blocus est inoffensif", ironise l'ex-président cubain, que la maladie a éloigné du pouvoir depuis près de trois ans.
Cuba, exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) depuis 1962, n'est pas invitée à participer aux sommets des Amériques.
La levée des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent à Cuba a été annoncée à la veille du Sommet des Amériques qui doit se tenir à Trinidad et Tobago et au cours duquel les présidents d'Amérique Latine ont l'intention de demander la levée de l'embargo contre Cuba.
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//Cuba: Fidel Castro réagit à la levée des restrictions américaines en refusant "toute aumône"
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//Cuba : Obama ordonne la levée de restrictions
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Roadside bomb claims life of Canadian soldier, wounds four others
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