Par Gérard Bissainthe
Je tiens à répondre à cet argument spécieux et dangereux qui consiste à affirmer que SEUL LE GOUVERNEMENT CENTRAL A AUJOURD'HUI LE DROIT D'IMPLEMENTER LE MUNICIPALISME effectivement prescrit et exigé par la constitution de 1987. Tout simplement d’abord et d’une manière générale, lorsque l'Etat ne fait pas ce qu'il doit faire, les citoyens ont le devoir de suppléer aux déficiences de l'Etat, en faisant dans le domaine privé ce que l'Etat ne fait pas dans le domaine qui est le sien, le domaine public. Et ce devoir des citoyens est un devoir essentiel dans les questions essentielles.
Cela s'est toujours vérifié et se vérifie chaque jour dans plusieurs secteurs, dont voici des exemples:
1.- L'Etat a pour devoir de donner accès à une éducation minimale à tous les citoyens. Or, en Haïti l'Etat est loin de le faire. Les citoyens n'ont pas attendu et n'attendent pas l'Etat. Ils fondent des écoles dans le domaine privé qui suppléent aux déficiences de l'Etat.
2.- L'Etat a pour devoir de donner accès aux soins médicaux au moins basiques à tous les citoyens. Or, en Haïti l'Etat est loin de le faire. Les citoyens n'ont pas attendu et n'attendent pas l'Etat. Ils fondent des cliniques et des hôpitaux dans le domaine privé qui suppléent aux déficiences de l'Etat.
3.- L'Etat a pour devoir d’assurer dans toutes les parties du pays des services fondamentaux, en particulier des services de sécurité. Or en Haïti l'Etat est loin de le faire. Les citoyens n'ont pas attendu et n'attendent pas l'Etat. Ils ont recours à des compagnies de sécurité PRIVEES qui pullulent à travers le pays.
Citer les articles de la Constitution qui prévoient et exigent la décentralisation et donc le municipalisme, alors que l'Etat qui pourrait facilement le faire ne l'a jamais fait ET SURTOUT NE LE FERA JAMAIS DANS LE SYSTEME ACTUEL est un exercice ou de profond cynisme ou de profonde naïveté. C'est la raison pour laquelle les citoyens qui aiment réellement leur pays et qui sont courageux, se disent: ce que l'Etat refuse aujourd'hui de faire et ce que l'Etat, aussi longtemps qu'il est enfonce dans le système actuel dont la centralisation est le clé de voute, ne fera jamais, ce que l'Etat refuse de faire dans le domaine public, nous allons le faire dans le domaine privé. Car le mouvement municipaliste n'est rien d'autre que la systématisation de quelque chose qui se fait déjà pratiquement depuis toujours: le Docteur Guy Theodore à Pignon, Francisque Jean-Charles dans le Nord-Ouest en suppléant aux déficiences de l'Etat font depuis longtemps du municipalisme-en-action. Ils ne sont pas les seuls: des centaines de citoyen(ne)s haïtien(ne)s font depuis longtemps du municipalisme-en-action. Ce que le Mouvement Municipaliste préconise c'est de faire de manière scientifique et organisée ce qui se fait déjà de manière empirique et sans organisation.
Qu'en est-il de la légalité? Le mouvement municipaliste se base essentiellement sur le DROIT D'ASSOCIATION.
Les objections de beaucoup de nos compatriotes viennent d'une conception totalement erronée de certains droits démocratiques fondamentaux, comme précisément la liberté d'association et la liberté d'expression.
Pour illustrer mon propos, voici, par exemple, ce qui m'est arrive en 1963, lorsqu'à la tête du mouvement révolutionnaire Jeune Haïti, je suis allé à la Mairie de Manhattan pour demander une autorisation de publier notre journal dont le nom devait être aussi JEUNE HAITI. Le fonctionnaire municipal auquel je me suis adressé m'a dit que je n'avais besoin d'aucune autorisation. Comme j'exprimais mon incrédulité, il se mit à me faire un vrai cours de démocratie, en me donnant l'impression qu'il me croyait sorti de Trou-Coucou pour ignorer des choses aussi fondamentales.
Il faut me comprendre. Je venais alors d'Haïti où pour faire un pet il fallait l'autorisation de Duvalier, et encore fallait-il qu'il soit calibré. Sur ce point d'ailleurs, les choses n'ont pas beaucoup changé aujourd'hui. Et le monsieur qui prétend que nous avons besoin de toute une batterie d'autorisations nationales et internationales pour mettre un pied devant l'autre et que sans cela on est en train de lui préparer un coup fourré, ce monsieur est en fait un pur produit et un propagandiste de l'université duvaliériste. Voici le petit cours succinct que me fit ce fonctionnaire de la mairie de Manhattan:
"Vous êtes ici dans un pays libre. Vous n'avez besoin d'aucune permission pour faire paraitre un journal. C'est ça la démocratie et c'est ce qu'on appelle la liberté d'expression. Publiez votre journal quand et comme vous voulez. Nous vous demandons seulement de nous envoyer un exemplaire de chaque numéro pour notre bibliothèque municipale centrale."
Je devais plus tard me rendre compte qu'il en est de même pour la liberté d'association. Les citoyens n'ont besoin d'aucune autorisation pour s'associer et se regrouper dans un pays démocratique. L'Etat peut, aussi bien pour les publications que pour les associations, imposer quelques conditions pour avoir accès à certains avantages, comme par exemple certains avantages postaux ou fiscaux. L'Etat peut aussi interdire une association ou une publication qui portent, par exemple, atteinte à l'ordre public. Mais il ne peut le faire de manière arbitraire; et là encore les citoyens ont un droit de recours à des organismes publics qui sont mis en place pour les défendre.
Devant la carence de notre Etat qui depuis longtemps refuse, dans les faits, d'implémenter la décentralisation, les démarches et les actions entreprises dans le domaine privé, parallèle au domaine public de l'Etat, du genre de celles des Municipalistes d'aujourd'hui, ces démarches et ces actions sont non seulement un droit, mais un devoir citoyen. Ce droit et ce devoir citoyens sont du même ordre que le droit et le devoir citoyens des membres de la Diaspora haïtienne qui envoient chaque jour des sommes considérables en Haïti, sans attendre que l'Etat les y autorise.
Qu'il soit donc bien clair que le Municipalisme, tel que le Mouvement municipaliste actuel entend le pratiquer, est non seulement parfaitement légal, mais il répond à un devoir, le devoir naturel des citoyens de suppléer dans le domaine privé aux carences de l'Etat.
Le fétichisme de tous ceux qui sont tout le temps en train de citer des articles de la constitution pour empêcher des citoyens de faire leurs devoirs procède d'une lâcheté fondamentale et d'une grave faiblesse mentale, celles de ceux "qui filtrent le moucheron et avalent le chameau". Ils s'accommodent très bien d'une Tutelle qui a fait voler en éclats la clé de voute de notre constitution et de notre Etat, et en même temps ils cherchent des puces à tous les citoyens qui ne se contentent pas comme eux de rester assis à aboyer sur le bord de la route, ou à pleurnicher, et sont décidés à agir et agissent.
Que la caravane municipaliste passe et continue sa route, pendant que les roquets continuent à japper; ils n’ont jamais su faire que ça. .
Personnellement je ne demande pas de boycotter les élections qui vont venir. Si le choix tombe sur les plus valables des candidats (et j’en vois de très capables), je crains seulement que le Moloch du "Système" ne continue à dévorer nos meilleurs, comme il l'a toujours fait jusqu'ici. C'est pour cela qu'il est préférable de faire confiance et de faire appel aux deux grands Exclus de ce Système:
-le peuple de la base, celui des sections communales
-et la Diaspora,
et de leur dire :
"Debout!
Stand up and be counted!"
Quand les deux se donneront la main, c'est le Système qui finalement sautera.
Il n'y aura pas de "guerre civile". Car la guerre civile c'est la "Dialectique des Armes" et nous sommes dans "l'Arme de la Dialectique." La guerre civile c'est du "Hard" et nous sommes dans le "SOFT".
La violence fait partie des mauvaises manières que nous devons exclure de notre monde. La Minustah avant d'être une aberration est surtout un anachronisme. Les Minusthiens sont aussi des loups-garous ké jou baré. Qu’ils retournent à leurs antres !
Lorsque toutes nos sections communales seront des sortes de petites républiques autonomes reliées entre elles par un grand contrat d'association appelé la Constitution, ce jour-là Haïti sera, à l'instar des Etats-Unis, de la France, du Canada, de l'Allemagne, une nation enfin sur les rails de l'indépendance, la vraie, de la prospérité et du progrès. La Tutelle dont le ressort fondamental est la centralisation administrative fondra comme neige au soleil. Les Ambassadeurs étrangers resteront là où ils doivent être, à savoir dans leurs Ambassades et ne se sentiront plus obligés, comme aujourd'hui, d'aller tous les jours dès l'aurore faire le clown sur la scène et même l'avant-scène de notre politique. Chacun sera là où il doit être être. The right person the right place.
Fini ce carnaval où tout le monde danse partout, Clinton la macarena, l'Ambassadeur de France la java, l'Ambassadeur du Brésil la bamba, pendant que Préval, lui, dit qu'il ne fera ni un pas Kita ni un pas Nago.
Nous mourons de soif au bord de notre fontaine. Implémentons chacun, là où nous sommes, le municipalisme, en donnant jarrette à chacune de nos sections communales pour leur permettre de ne plus attendre la manne du pouvoir central.
Je ne dis pas: à mort les cerveaux de zandolite! Car ils ne valent pas la corde pour les pendre.
Mettons tous, non plus l’ineptie et la débilité, mais l'imagination et l'audace au pouvoir!
DIASPORTA + SECTIONS COMUNALES
= INDEPENDANCE ET PROPERITE NATIONALES !
Gérard Bissainthe
17 août 2010
Je tiens à répondre à cet argument spécieux et dangereux qui consiste à affirmer que SEUL LE GOUVERNEMENT CENTRAL A AUJOURD'HUI LE DROIT D'IMPLEMENTER LE MUNICIPALISME effectivement prescrit et exigé par la constitution de 1987. Tout simplement d’abord et d’une manière générale, lorsque l'Etat ne fait pas ce qu'il doit faire, les citoyens ont le devoir de suppléer aux déficiences de l'Etat, en faisant dans le domaine privé ce que l'Etat ne fait pas dans le domaine qui est le sien, le domaine public. Et ce devoir des citoyens est un devoir essentiel dans les questions essentielles.
Cela s'est toujours vérifié et se vérifie chaque jour dans plusieurs secteurs, dont voici des exemples:
1.- L'Etat a pour devoir de donner accès à une éducation minimale à tous les citoyens. Or, en Haïti l'Etat est loin de le faire. Les citoyens n'ont pas attendu et n'attendent pas l'Etat. Ils fondent des écoles dans le domaine privé qui suppléent aux déficiences de l'Etat.
2.- L'Etat a pour devoir de donner accès aux soins médicaux au moins basiques à tous les citoyens. Or, en Haïti l'Etat est loin de le faire. Les citoyens n'ont pas attendu et n'attendent pas l'Etat. Ils fondent des cliniques et des hôpitaux dans le domaine privé qui suppléent aux déficiences de l'Etat.
3.- L'Etat a pour devoir d’assurer dans toutes les parties du pays des services fondamentaux, en particulier des services de sécurité. Or en Haïti l'Etat est loin de le faire. Les citoyens n'ont pas attendu et n'attendent pas l'Etat. Ils ont recours à des compagnies de sécurité PRIVEES qui pullulent à travers le pays.
Citer les articles de la Constitution qui prévoient et exigent la décentralisation et donc le municipalisme, alors que l'Etat qui pourrait facilement le faire ne l'a jamais fait ET SURTOUT NE LE FERA JAMAIS DANS LE SYSTEME ACTUEL est un exercice ou de profond cynisme ou de profonde naïveté. C'est la raison pour laquelle les citoyens qui aiment réellement leur pays et qui sont courageux, se disent: ce que l'Etat refuse aujourd'hui de faire et ce que l'Etat, aussi longtemps qu'il est enfonce dans le système actuel dont la centralisation est le clé de voute, ne fera jamais, ce que l'Etat refuse de faire dans le domaine public, nous allons le faire dans le domaine privé. Car le mouvement municipaliste n'est rien d'autre que la systématisation de quelque chose qui se fait déjà pratiquement depuis toujours: le Docteur Guy Theodore à Pignon, Francisque Jean-Charles dans le Nord-Ouest en suppléant aux déficiences de l'Etat font depuis longtemps du municipalisme-en-action. Ils ne sont pas les seuls: des centaines de citoyen(ne)s haïtien(ne)s font depuis longtemps du municipalisme-en-action. Ce que le Mouvement Municipaliste préconise c'est de faire de manière scientifique et organisée ce qui se fait déjà de manière empirique et sans organisation.
Qu'en est-il de la légalité? Le mouvement municipaliste se base essentiellement sur le DROIT D'ASSOCIATION.
Les objections de beaucoup de nos compatriotes viennent d'une conception totalement erronée de certains droits démocratiques fondamentaux, comme précisément la liberté d'association et la liberté d'expression.
Pour illustrer mon propos, voici, par exemple, ce qui m'est arrive en 1963, lorsqu'à la tête du mouvement révolutionnaire Jeune Haïti, je suis allé à la Mairie de Manhattan pour demander une autorisation de publier notre journal dont le nom devait être aussi JEUNE HAITI. Le fonctionnaire municipal auquel je me suis adressé m'a dit que je n'avais besoin d'aucune autorisation. Comme j'exprimais mon incrédulité, il se mit à me faire un vrai cours de démocratie, en me donnant l'impression qu'il me croyait sorti de Trou-Coucou pour ignorer des choses aussi fondamentales.
Il faut me comprendre. Je venais alors d'Haïti où pour faire un pet il fallait l'autorisation de Duvalier, et encore fallait-il qu'il soit calibré. Sur ce point d'ailleurs, les choses n'ont pas beaucoup changé aujourd'hui. Et le monsieur qui prétend que nous avons besoin de toute une batterie d'autorisations nationales et internationales pour mettre un pied devant l'autre et que sans cela on est en train de lui préparer un coup fourré, ce monsieur est en fait un pur produit et un propagandiste de l'université duvaliériste. Voici le petit cours succinct que me fit ce fonctionnaire de la mairie de Manhattan:
"Vous êtes ici dans un pays libre. Vous n'avez besoin d'aucune permission pour faire paraitre un journal. C'est ça la démocratie et c'est ce qu'on appelle la liberté d'expression. Publiez votre journal quand et comme vous voulez. Nous vous demandons seulement de nous envoyer un exemplaire de chaque numéro pour notre bibliothèque municipale centrale."
Je devais plus tard me rendre compte qu'il en est de même pour la liberté d'association. Les citoyens n'ont besoin d'aucune autorisation pour s'associer et se regrouper dans un pays démocratique. L'Etat peut, aussi bien pour les publications que pour les associations, imposer quelques conditions pour avoir accès à certains avantages, comme par exemple certains avantages postaux ou fiscaux. L'Etat peut aussi interdire une association ou une publication qui portent, par exemple, atteinte à l'ordre public. Mais il ne peut le faire de manière arbitraire; et là encore les citoyens ont un droit de recours à des organismes publics qui sont mis en place pour les défendre.
Devant la carence de notre Etat qui depuis longtemps refuse, dans les faits, d'implémenter la décentralisation, les démarches et les actions entreprises dans le domaine privé, parallèle au domaine public de l'Etat, du genre de celles des Municipalistes d'aujourd'hui, ces démarches et ces actions sont non seulement un droit, mais un devoir citoyen. Ce droit et ce devoir citoyens sont du même ordre que le droit et le devoir citoyens des membres de la Diaspora haïtienne qui envoient chaque jour des sommes considérables en Haïti, sans attendre que l'Etat les y autorise.
Qu'il soit donc bien clair que le Municipalisme, tel que le Mouvement municipaliste actuel entend le pratiquer, est non seulement parfaitement légal, mais il répond à un devoir, le devoir naturel des citoyens de suppléer dans le domaine privé aux carences de l'Etat.
Le fétichisme de tous ceux qui sont tout le temps en train de citer des articles de la constitution pour empêcher des citoyens de faire leurs devoirs procède d'une lâcheté fondamentale et d'une grave faiblesse mentale, celles de ceux "qui filtrent le moucheron et avalent le chameau". Ils s'accommodent très bien d'une Tutelle qui a fait voler en éclats la clé de voute de notre constitution et de notre Etat, et en même temps ils cherchent des puces à tous les citoyens qui ne se contentent pas comme eux de rester assis à aboyer sur le bord de la route, ou à pleurnicher, et sont décidés à agir et agissent.
Que la caravane municipaliste passe et continue sa route, pendant que les roquets continuent à japper; ils n’ont jamais su faire que ça. .
Personnellement je ne demande pas de boycotter les élections qui vont venir. Si le choix tombe sur les plus valables des candidats (et j’en vois de très capables), je crains seulement que le Moloch du "Système" ne continue à dévorer nos meilleurs, comme il l'a toujours fait jusqu'ici. C'est pour cela qu'il est préférable de faire confiance et de faire appel aux deux grands Exclus de ce Système:
-le peuple de la base, celui des sections communales
-et la Diaspora,
et de leur dire :
"Debout!
Stand up and be counted!"
Quand les deux se donneront la main, c'est le Système qui finalement sautera.
Il n'y aura pas de "guerre civile". Car la guerre civile c'est la "Dialectique des Armes" et nous sommes dans "l'Arme de la Dialectique." La guerre civile c'est du "Hard" et nous sommes dans le "SOFT".
La violence fait partie des mauvaises manières que nous devons exclure de notre monde. La Minustah avant d'être une aberration est surtout un anachronisme. Les Minusthiens sont aussi des loups-garous ké jou baré. Qu’ils retournent à leurs antres !
Lorsque toutes nos sections communales seront des sortes de petites républiques autonomes reliées entre elles par un grand contrat d'association appelé la Constitution, ce jour-là Haïti sera, à l'instar des Etats-Unis, de la France, du Canada, de l'Allemagne, une nation enfin sur les rails de l'indépendance, la vraie, de la prospérité et du progrès. La Tutelle dont le ressort fondamental est la centralisation administrative fondra comme neige au soleil. Les Ambassadeurs étrangers resteront là où ils doivent être, à savoir dans leurs Ambassades et ne se sentiront plus obligés, comme aujourd'hui, d'aller tous les jours dès l'aurore faire le clown sur la scène et même l'avant-scène de notre politique. Chacun sera là où il doit être être. The right person the right place.
Fini ce carnaval où tout le monde danse partout, Clinton la macarena, l'Ambassadeur de France la java, l'Ambassadeur du Brésil la bamba, pendant que Préval, lui, dit qu'il ne fera ni un pas Kita ni un pas Nago.
Nous mourons de soif au bord de notre fontaine. Implémentons chacun, là où nous sommes, le municipalisme, en donnant jarrette à chacune de nos sections communales pour leur permettre de ne plus attendre la manne du pouvoir central.
Je ne dis pas: à mort les cerveaux de zandolite! Car ils ne valent pas la corde pour les pendre.
Mettons tous, non plus l’ineptie et la débilité, mais l'imagination et l'audace au pouvoir!
DIASPORTA + SECTIONS COMUNALES
= INDEPENDANCE ET PROPERITE NATIONALES !
Gérard Bissainthe
17 août 2010
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