Sources: Forum culturel et Stanley Lucas, Lundi 11 juillet 2011, 17h 09min 10s
Par Stanley Lucas
Le Président Michel Martelly dans le cadre du processus de désignation du Premier Ministre a démontré qu'il est un démocrate allant même jusqu'à faire des concessions sur ses prérogatives constitutionnelles. La constitution donne au President de la république l'autorité de nommer le Premier Ministre. Dans le cadre de Bernard Gousse dix noms sont allés au Parlement. Les sénateurs de l'INITE ont choisi trois noms. Sur la liste des trois noms le Président a choisi un nom faisant d'énormes concessions sur ses prérogatives.
Mais l'INITE voulant absolument imposer la continuité de l'INITE avec Bellerive ou la continuité de LAVALAS avec Ceant a refusé de prendre en considération le nom de Me. Bernard Gousse qu'ils ont eux même choisi. Assistons-nous à une dictature parlementaire? Si le parlement a des droits et prérogatives garantis par la constitution de 1987, quelques parlementaires de l'INITE n'ont pas le droit d'empiéter sur les prérogatives constitutionnelles du Président de la république. Moïse Jean-Charles, Wenceclass Lambert à travers leurs déclarations sont des exemples concrets de ces violations des droits du Président.
La réalité est que l'INITE ne POURRA pas imposer la continuité au Président de la république. La base de Martelly est à 98% opposée à Jean-Max Bellerive à cause de ses performances au cours des dix dernieres années. Le video de Michel Soukar a confirmé un sentiment général qui se renforce sur le Premier Ministre Bellerive; voir:
http://www.youtube.com/watch?v=scpOaf3IeIM
En ce qui a trait à Me. Jean-Henry Céant c'est la même chose au niveau de la base de Michel Martelly: à 99.9% sa base ne veut pas de cette association lavalassienne. En plus le rapport sur la corruption de l'UCREF est encore frais dans la mémoire des supporters de Martelly et des citoyens en général; voir:
http://balawou.blogspot.com/2010/08/jean-henry-ceant-enquetes-sur-la.html
Malgré les efforts légaux de Jean-Henry Céant pour blanchir son nom, ils sont très nombreux ceux qui maintiennent des doutes malgré ses efforts sus-mentionnés.
Le Président Michel Martelly a deux options:
1. Travailler pour la ratification de Me. Bernard Gousse en utilisant les pouvoirs et leviers légaux et démocratiques de la présidence d'Haïti. Demander le respect du processus de ratifications et des provisions constitutionnelles. Il obtiendra la ratification.
2. Préparer juste un nom, un nouveau nom, qu'il soumettra aux Présidents des deux chambres vingt-quatre heures après, dans le cas où le Sénat refuserait Me Bernard Gousse. Ce nom ne devra en aucun cas représenter la continuité. Dans le cas contraire Martelly pourrait le payer très cher lors des élections de Novembre 2011 et perdre sa base nécessaire pour affronter les difficultés qui se poseront lors de l'application de ses réformes pour moderniser l'état et le secteur privé.
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