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Il s'agit d'une reporter de grande renommée, d'une chroniqueuse de Hearst Newspapers et d'une correspondante accréditée à la Maison Blanche de 1960 à 2010.
Elle travaille pendant cinquante-sept ans comme correspondante puis chef de bureau à la Maison Blanche pour l'agence United Press International (UPI) avant de travailler pour Hearst.
Elle a donc couvert l'actualité à la Maison Blanche de John F. Kennedy à Barack Obama.
On peut concevoir qu'Helen Thomas a dû analyser dans toutes ses coutures le conflit israelo-palestinien. Et donc, on peut comprendre qu'elle ait dégagé une solution durable, définitive pour ce conflit.
Le 27 mai 2010, Helen Thomas déclare: « juifs devraient foutre le camp de Palestine... et rentrer chez eux en Allemagne, en Pologne, aux Etats-Unis ou ailleurs».
Voici comment Wikipedia rapporte l'événement en anglais:
On May 27, 2010, outside a White House Jewish heritage event, Rabbi David Nesenoff asked if Thomas had any comments on the state of Israel. Thomas replied, "Tell them to get the hell out of Palestine... Remember, these people are occupied, and it's their land; it's not German, it's not Poland's." She was then asked where Israeli Jews should go, to which she replied: "they should go home" to "Poland, Germany, [...] America and everywhere else."
Pour écouter cette déclaration, cliquer sur:
On May 27, 2010, outside a White House Jewish heritage event, Rabbi David Nesenoff asked if Thomas had any comments on the state of Israel. Thomas replied, "Tell them to get the hell out of Palestine... Remember, these people are occupied, and it's their land; it's not German, it's not Poland's." She was then asked where Israeli Jews should go, to which she replied: "they should go home" to "Poland, Germany, [...] America and everywhere else."
Pour écouter cette déclaration, cliquer sur:
Cette déclaration a eu beaucoup d'échos et Helen Thomas a dû par la suite présenter des excuses. De plus, le 7 juin 2010, elle décide de prendre finalement sa retraite à l'âge de 89 ans sans expliquer les raisons de cette retraite qui arrive seulement quelques jours après le début de la controverse.
Encore une fois, voici, en anglais, les excuses présentées par Helen Thomas et rapportées par Wikipedia:
Thomas subsequently issued an apology on her personal web site: "I deeply regret my comments I made last week regarding the Israelis and the Palestinians. They do not reflect my heart-felt belief that peace will come to the Middle East only when all parties recognize the need for mutual respect and tolerance. May that day come soon."
Encore une fois, voici, en anglais, les excuses présentées par Helen Thomas et rapportées par Wikipedia:
Thomas subsequently issued an apology on her personal web site: "I deeply regret my comments I made last week regarding the Israelis and the Palestinians. They do not reflect my heart-felt belief that peace will come to the Middle East only when all parties recognize the need for mutual respect and tolerance. May that day come soon."
Si l'on regarde froidement la «solution» au conflit israelo-palestinien que proposait l'illustre journaliste Helen Thomas et qu'elle a ensuite rejetée en s'excusant, on ne peut s'empêcher d'avoir la certitude qu'une telle solution ait pu naturellement naître dans l'esprit de bien de personnes sensées qui ont analysé ce conflit, sans que ces personnes aient un parti pris pour l'un ou l'autre peuple. Mais l'on doit aussi concevoir qu'il puisse aussi exister d'autres solutions à ce même problème.
«Supposons un instant sans l'admettre», pour reprendre une expression chère à mon père, supposons qu'un territoire continu, de la grandeur de l'État d'Israël actuel, situé en Europe, avec accès à la mer, moitié en Pologne, moitié en Allemagne, soit offert en cadeau par ces deux pays aux Israéliens et que ces derniers déménagent et s'y établissent en laissant aux Palestiens le territoire de l'État d'Israël actuel, moyennant versement de dédommagements appropriés à l'État d'Israël par les Palestiniens pour prendre possession des ouvrages civils construits par l'État d'Israël sur le territoire à céder aux Palestiniens, une telle solution serait de nature à mettre fin définitivement au conflit et à ramener LA PAIX dans la région dans un délai fini.
Cette «solution» irait dans le sens de la déclaration d'Helen Thomas, sans parti pris pour l'un ou pour l'autre peuple. Cette «solution» mériterait d'être analysée, discutée, débattue, tant dans l'opinion publique internationale qu'aux instances de l'ONU, pour être finalement, ou retenue dans sa teneur actuelle, ou retenue avec amendements, ou rejetée.
On élabore des solutions qui ne ressemblent évidemment pas du tout à celle esquissée ci-dessus. Mais, entretemps, le conflit israelo-palestinien risque peut-être de durer une éternité.
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Pour connaître un peu plus Helen Thomas, cliquez sur les liens suivants:
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