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Source: cyberpresse.ca, 10 décembre 2010 à 23h46
Agence France-Presse
Port-au-Prince
Mirlande Manigat, la candidate à la présidence d'Haïti arrivée en tête du premier tour du scrutin, a indiqué vendredi qu'elle ne voulait plus un nouveau comptage des voix proposé par le Conseil électoral haïtien.
La candidate, qui dit avoir pris acte de la proposition du CEP portant sur la vérification des procès-verbaux liés à la présidentielle du 28 novembre 2010, a indiqué ne plus vouloir s'associer à cette opération.
«À l'analyse, il résulte que ce communiqué n'indique ni la date ni l'heure d'une éventuelle invitation des intéressés, ni surtout la procédure envisagée pour une telle opération. Dans ces circonstances, la candidate regrette de ne pouvoir s'associer à une pareille démarche», dit le communiqué signé des avocats de Mme Manigat.
La publication mardi des résultats du premier tour a soulevé la colère des partisans du très populaire chanteur Michel Martelly arrivé en troisième position donc non classé pour un second tour.
Mme Manigat a toutefois indiqué qu'elle «demeure ouverte à toute initiative pouvant favoriser un dénouement de la crise, pourvu que la solution soit empreinte de transparence et de légalité».
De son côté, M. Martelly a également exclu vendredi de participer aux opérations de nouveau comptage des voix, jugeant qu'elles constituaient un «piège».
«Nous avons un gros problème avec le recomptage des voix dans la mesure où pas moins de 3000 procès-verbaux frauduleux ont été ajoutés. Ils n'auraient pas dû être comptés», a déclaré M. Martelly dans un entretien avec l'AFP.
«Je ne veux pas faire partie de ça», a déclaré Martelly. «Ils ont organisé la fraude et je suis convaincu qu'ils sont prêts à tout pour rester au pouvoir. C'est un piège», a-t-il dit.
Agence France-Presse
Port-au-Prince
Mirlande Manigat, la candidate à la présidence d'Haïti arrivée en tête du premier tour du scrutin, a indiqué vendredi qu'elle ne voulait plus un nouveau comptage des voix proposé par le Conseil électoral haïtien.
La candidate, qui dit avoir pris acte de la proposition du CEP portant sur la vérification des procès-verbaux liés à la présidentielle du 28 novembre 2010, a indiqué ne plus vouloir s'associer à cette opération.
«À l'analyse, il résulte que ce communiqué n'indique ni la date ni l'heure d'une éventuelle invitation des intéressés, ni surtout la procédure envisagée pour une telle opération. Dans ces circonstances, la candidate regrette de ne pouvoir s'associer à une pareille démarche», dit le communiqué signé des avocats de Mme Manigat.
La publication mardi des résultats du premier tour a soulevé la colère des partisans du très populaire chanteur Michel Martelly arrivé en troisième position donc non classé pour un second tour.
Mme Manigat a toutefois indiqué qu'elle «demeure ouverte à toute initiative pouvant favoriser un dénouement de la crise, pourvu que la solution soit empreinte de transparence et de légalité».
De son côté, M. Martelly a également exclu vendredi de participer aux opérations de nouveau comptage des voix, jugeant qu'elles constituaient un «piège».
«Nous avons un gros problème avec le recomptage des voix dans la mesure où pas moins de 3000 procès-verbaux frauduleux ont été ajoutés. Ils n'auraient pas dû être comptés», a déclaré M. Martelly dans un entretien avec l'AFP.
«Je ne veux pas faire partie de ça», a déclaré Martelly. «Ils ont organisé la fraude et je suis convaincu qu'ils sont prêts à tout pour rester au pouvoir. C'est un piège», a-t-il dit.
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