Source: nouvelObs.com, 04/12/10 10:44 1
PORT-AU-PRINCE (Reuters) - Les irrégularités constatées lors des élections à Haïti semblent "plus sérieuses qu'on ne le pensait initialement", a déclaré vendredi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en appelant les candidats et leurs partisans à respecter le droit et à s'abstenir de toute violence.
Ban a rendu compte à l'assemblée générale de l'Onu à New York de la situation à Haïti, où les élections présidentielle et législatives de dimanche dernier, tenues sur fond d'épidémie de choléra dans le pays, ont été suivies par plusieurs journées de manifestations et de troubles.
"Quelles que soient les plaintes et les réserves vis-à-vis du processus (électoral), j'appelle tous les acteurs politiques à s'abstenir de toute violence et à entamer des discussions sans attendre pour trouver une solution à ces problèmes - avant qu'une crise grave ne voie le jour", a déclaré Ban.
Les résultats préliminaires des élections doivent être annoncés mardi. Après le premier tour de l'élection présidentielle, où 18 candidats étaient en lice, un second tour devrait avoir lieu, sans doute le 16 janvier.
Les responsables électoraux haïtiens ont rencontré à Port-au-Prince les candidats à la présidentielle, dont un bon nombre, à l'exception des favoris, ont réclamé l'annulation du scrutin en raison, selon eux, de "fraudes massives".
Jeudi dans la capitale, 2.000 personnes ont manifesté pour réclamer la tenue de nouvelles élections, considérant que le scrutin de dimanche avait été entaché de fraudes. Les manifestants étaient emmenés par plusieurs candidats à la présidentielle, qui ont accusé le président sortant, René Préval, et son protégé, Jude Célestin, lui-même candidat, de chercher à voler la victoire.
Les observateurs internationaux ont prudemment cautionné les élections en dépit d'"irrégularités" constatées dans certains bureaux et les responsables des Nations unies estiment que l'atmosphère dans le pays, quoique inquiétante, est moins violente que lors des précédentes élections.
Le Conseil électoral provisoire (CEP), ignorant plaintes et manifestations, a estimé que ces élections s'étaient "dans l'ensemble bien déroulées".
Joseph Guyler Delva, Eric Faye pour le service français
PORT-AU-PRINCE (Reuters) - Les irrégularités constatées lors des élections à Haïti semblent "plus sérieuses qu'on ne le pensait initialement", a déclaré vendredi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en appelant les candidats et leurs partisans à respecter le droit et à s'abstenir de toute violence.
Ban a rendu compte à l'assemblée générale de l'Onu à New York de la situation à Haïti, où les élections présidentielle et législatives de dimanche dernier, tenues sur fond d'épidémie de choléra dans le pays, ont été suivies par plusieurs journées de manifestations et de troubles.
"Quelles que soient les plaintes et les réserves vis-à-vis du processus (électoral), j'appelle tous les acteurs politiques à s'abstenir de toute violence et à entamer des discussions sans attendre pour trouver une solution à ces problèmes - avant qu'une crise grave ne voie le jour", a déclaré Ban.
Les résultats préliminaires des élections doivent être annoncés mardi. Après le premier tour de l'élection présidentielle, où 18 candidats étaient en lice, un second tour devrait avoir lieu, sans doute le 16 janvier.
Les responsables électoraux haïtiens ont rencontré à Port-au-Prince les candidats à la présidentielle, dont un bon nombre, à l'exception des favoris, ont réclamé l'annulation du scrutin en raison, selon eux, de "fraudes massives".
Jeudi dans la capitale, 2.000 personnes ont manifesté pour réclamer la tenue de nouvelles élections, considérant que le scrutin de dimanche avait été entaché de fraudes. Les manifestants étaient emmenés par plusieurs candidats à la présidentielle, qui ont accusé le président sortant, René Préval, et son protégé, Jude Célestin, lui-même candidat, de chercher à voler la victoire.
Les observateurs internationaux ont prudemment cautionné les élections en dépit d'"irrégularités" constatées dans certains bureaux et les responsables des Nations unies estiment que l'atmosphère dans le pays, quoique inquiétante, est moins violente que lors des précédentes élections.
Le Conseil électoral provisoire (CEP), ignorant plaintes et manifestations, a estimé que ces élections s'étaient "dans l'ensemble bien déroulées".
Joseph Guyler Delva, Eric Faye pour le service français
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